Eglise Sainte Madeleine de 1900 à nos jours
Il se met aussitôt à l’ouvrage pour reconstruire l’église. Il entreprend la levée des fonds pour cette reconstruction. Pour communiquer avec les paroissiens il publie un bulletin mensuel. Une souscription est ouverte et dans chaque numéro, le nom des donateurs et le total des sommes recueillies sont publiés.
De nombreuses discussions ont lieu pour décider de l’emplacement de la nouvelle église. Le 17 mai 1901, son emplacement est enfin défini. Le bâtiment sera perpendiculaire à la rue avec portail et clocher donnant sur la place (en hachuré sur le plan).
Des entreprises franconvilloises sont choisies pour les travaux. M. Bombe s’occupera de la menuiserie et de la quincaillerie, M. Gohier de la couverture de la plomberie.
Le 14 Juin c’est enfin la pose de la première pierre en grande pompe. La présence de l’évêque de Versailles, des doyens de Montmorency et Argenteuil, du maire et du Conseil Municipal au grand complet et de nombreuses autres personnalités montre l’importance de cet accomplissement. Des invitations officielles sont envoyées ...
Avec le parchemin déposé dans la pierre :
Une médaille de Sainte Madeleine.
Une médaille du sacré cœur de Jésus, offerte par la confrérie du sacré cœur.
Une médaille de Marie immaculée, offerte par la confrérie de la Sainte Vierge.
Une médaille de Saint Joseph, offerte par les dames de la Compassion.
Une médaille de leur glorieuse patronne, offerte par les religieuses de Notre-Dame-Du-Calvaire.
Une médaille de Notre Dame de Lourdes, offerte en témoignage de vive et profonde reconnaissance par Mr l’Abbé Faivre indigne enfant et protégé de la très sainte Vierge.
Ce qui reste de l’ancienne église et au fond la construction de la nouvelle →
Mars 1904 : Les travaux continuent sans interruption et nous aurons la grande joie d’inaugurer la première partie de notre église le dimanche 19 juin. La première communion aura lieu, dans la nouvelle église le dimanche 26 juin.
avant le 10 juin 1904
Dons à l’église, à l’occasion de la prochaine bénédiction de l’église neuve, la paroisse de Franconville a reçu plusieurs cadeaux qui ont été accueilli par le conseil de Fabrique et par le curé avec le plus vif plaisir et la plus sincère reconnaissance.
Deux chapes et un ornement dus à la générosité de l’œuvre des tabernacles.
Une broderie ancienne et curieuse, offerte par Mme Adam.
Deux jolies nappes d’autel données l’une par Mme Blanchet-Massion et l’autre par Mme Longhi.
Un riche et magnifique Missel, dont la couverture artistique en cuir repoussé est l’ouvrage de M et Mme Emile Enders. Ce missel servira pour la première messe célébrée dans la nouvelle église, ainsi que l’aube merveilleuse, don de Mme Jules Enders.
Le vitrail de la chapelle de la sainte Vierge, offert par Mme Lamy, en mémoire de leur fille Suzanne regrettée et très pieuse enfant de Marie. La « Vierge aux yeux baissée » que représente ce vitrail est une charmante composition du peintre distingué, Paul Delance, qui nous a offert gracieusement son délicieux carton.
La table de communion pour la chapelle de la sainte Vierge, donné à l’occasion de son mariage par Mlle Renée Rousseau qui fut l’une des meilleurs élèves et des plus pieuses enfants de Marie du couvent de Franconville.
Enfin un magnifique autel roman en marbre blanc, onyx et bronze doré, pour la chapelle de la sainte Vierge, hommage très généreux de Mlle Clarisse Lavoine.
Franconville le 28 juillet 1904.
Monsieur le Curé, je suis allé mardi dernier au presbytère dans l’espoir de vous rencontrer, d’abord pour vous remercier de l’offrande que vous avez bien voulu faire pour les prix de la fête et vous inviter à la distribution des prix qui doit avoir lieu dimanche prochain. Malgré les protestations qui sont faites contre la présence du Curé en cette fête de l’enfance et les menaces proférées à ce sujet, je prendrai sous ma responsabilité ce qui pourrait arriver de désagréable. Veuillez agréer, Monsieur le Curé, l’assurance de mes meilleurs sentiments.
Le Maire
1911 -1912