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GLOSSAIRE TERMES RELIGIEUX CATHOLIQUES Par Fernand MenigozBtn retour

 


Définition de quelques termes religieux :

Abbaye :
Une
abbaye est un monastère de moines ou moniales catholiques placé sous la direction d'un abbé — « père » en araméen — ou d'une abbesse, l'abbé étant le supérieur tout en étant « père spirituel » de la communauté religieuse, suivant les indications données au chapitre 2 de la règle de saint Benoît (du moins dans le monachisme occidental).

Ambon :
Podium ou pupitre surélevé, placé à l’entrée du chœur d’une église. De l’ambon est proclamée la Parole de Dieu. Il est aussi utilisé pour la prédication.

Anachorète :
Religieux, retiré dans la solitude, la montagne, le désert (en opposition avec le cénobite).

Anathème :
Du latin
anathema.  Excommunication majeure prononcée contre les hérétiques ou les ennemis de la foi catholique.

Augustin :
Moine vivant selon la règle définie par l'évêque d'Hippone, dans sa lettre " Regula ad servos Dei" aux moniales de sa ville, qui guidera notamment chanoines, ermites et moines.

Aumônerie :
Service d’Église qui assure une présence chrétienne dans un ensemble pastoral précis : Lycées, Hôpitaux, Action Catholique, Prison.

Autel :
Dans la Bible, table de pierre dressée pour rappeler une intervention divine. Des sacrifices y étaient parfois offerts (animaux, libations). Dans l’Église catholique, l’autel est l’endroit le plus sacré de l’église, où l’on célèbre l’Eucharistie ; il a généralement la forme d’une table.

Baptistère :
Le baptistère est le lieu du baptême. Dans le haut Moyen Âge, le baptistère était un bâtiment totalement extérieur à l'église.

Basilique :Dans l'Église catholique romaine, une basilique est une église jouissant d'un privilège. Ce terme est un titre honorifique donné par le pape à une église où de nombreux fidèles viennent spécialement en pèlerinage pour prier Jésus-Christ, la Vierge Marie ou encore les reliques d'un saint particulièrement vénéré. Par cette distinction honorifique, les basiliques ont préséance sur toutes les autres églises, à l'exception de la cathédrale de leur diocèse.On distingue les basiliques majeures (quatre églises de Rome) et les basiliques mineures. Les basiliques majeures et certaines basiliques mineures possèdent depuis des temps très lointains le titre de basilique et les privilèges qui y sont attachés. Les autres basiliques doivent leur titre et leurs privilèges à une décision du pape.Par extension, certaines églises remarquables sont également appelées basiliques (par exemple Sainte-Sophie à Constantinople). Cependant cette dénomination peut prêter à confusion entre le plan architectural classique de la basilique (plan basilical), le titre attribué par la papauté et cette extension.Le responsable (curé) d'une basilique porte le titre de recteur ou de recteur-archiprêtre si la basilique est également une cathédrale. Certains recteurs ne sont pas placés sous l'autorité d'un évêque. C'est le cas notamment de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre qui dépend directement de la Conférence des évêques de France et du pape, non de l’archevêque de Paris.

Bénédictin :
Mot qui remonte au 13 s. pour désigner les moines de Cluny. Religieux appartenant l'Ordre de saint Saint-Benoît, par opposition aux moines blancs de l'Ordre de Cîteaux.

Bénitier :
Vasque disposée à l’entrée de l’église contenant l’eau bénite. En entrant dans l’église, les fidèles se signent, (font le signe de croix) après avoir trempé le bout des doigts dans l’eau du bénitier. L’eau bénite est un des sacramentaux.

Bernardin :
Religieux cistercien qui, à l'origine, allait étudier au collège " Saint Bernard " à Paris
.

Bible :
La Bible raconte l’histoire de l’alliance que Dieu a scellée avec les hommes. Pour les chrétiens la Bible, c’est la Parole de Dieu : ils croient que Dieu est quelqu’un qui peut communiquer avec eux. Dieu s’est révélé à Israël par Moïse et les prophètes et pour les chrétiens, par Jésus le Christ. Elle témoigne des relations entre les hommes et Dieu : relation faite de fidélité et de reniement. C’est un long cheminement vers la liberté et l’amour.
Sacrée pour les chrétiens et les juifs, la
Bible porte un nom qui n'a rien de religieux. En effet, son origine est géographique et fait référence à la cité portuaire de Byblos, au Liban.
La majorité s'accordent pour situer son écriture entre les VIII
e et II e siècle av. J. -C., et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet sur lequel on retrouve un texte biblique est l'amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.

Les versets
Trois siècles plus tard, au milieu du
XVIsiècle, le célèbre imprimeur et humaniste français Robert Estienne a rendu les choses encore plus faciles. Il voulait rendre l’étude de la Bible plus accessible. Il a compris tout l’intérêt d’harmoniser le système de numérotation des chapitres et des versets.
Estienne n’est pas le premier à avoir divisé le texte de la Bible en versets. D’autres l’avaient déjà fait. Par exemple, des siècles plus tôt, des copistes juifs avaient divisé toute la Bible hébraïque — la partie que beaucoup appellent Ancien Testament — en versets mais pas en chapitres. Là encore, comme pour la division en chapitres, il n’y avait pas de système uniforme.

Les chapitres
La division de la Bible en chapitres est attribuée à l’ecclésiastique anglais Étienne Langton, qui deviendra archevêque de Cantorbéry. Il a accompli ce travail au début du
XIIIsiècle, quand il était enseignant à l’université de Paris (France).
Avant Langton, des érudits avaient essayé différentes façons de diviser la Bible en plus petites sections, ou chapitres ; le but principal était, semble-​t-​il, d’avoir des références pour les citations. Vous pouvez imaginer combien il leur aurait été plus facile de trouver un passage dans un seul chapitre plutôt que dans tout un livre — comme celui d’Isaïe qui a maintenant 66 chapitres.

Qui a écrit la bible
Deux des évangiles ont été écrits par les apôtres Matthieu et Jean, des hommes qui ont connu Jésus personnellement et voyagé avec lui pendant plus de trois années. Les deux autres livres ont été écrits par Marc et Luc, des associés proches des apôtres. Ces auteurs avaient directement accès aux faits qu'ils rapportaient. L’Église primitive a accepté les quatre évangiles parce qu'ils étaient en accord avec ce que tout le monde savait déjà de la vie de Jésus.

Ancien testament
L'
Ancien Testament aussi appelé Ancienne Alliance, Écrits vétérotestamentaires, Premier Testament ou Bible hébraïque, désigne l'ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus-Christ. L'Ancien Testament est donc la Bible juive, le Talnakh. Pour les chrétiens, il forme la première partie de la Bible, la deuxième partie, appelée Nouveau Testament, étant constituée de l'ensemble des livres relatifs à la vie de Jésus-Christ (Évangiles, Actes des Apôtres, Épîtres de Paul et épîtres universelles, Apocalypse).

Le nouveau testament
Le
Nouveau Testament est l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples qui ont été reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse.
Le mot « testament » vient du latin
testamentum, « testament, témoignage », « testament, contrat, convention ». Le mot grec a un sens plus large que le mot latin, puisqu'il comporte la notion de contrat. Aussi certains préfèrent-ils le traduire par « alliance ».
Pour le
christianisme, la Bible se compose de l'Ancien Testament (c'est-à-dire la Bible hébraïque) et du Nouveau Testament.

Tables de la loi
Dans la
Bible, les Tables de la Loi sont des tables en pierre sur lesquelles Dieu a gravé le Décalogue remis à Moïse (cf l'Exode). Leur figuration traditionnelle est devenue un des symboles du judaïsme, utilisé en particulier au fronton des synagogues.
Bien qu'étant représentées comme ayant des bords supérieurs arrondis, leur vraie représentation serait en fait carrée.
Le
peuple d'Israël a quitté l'Égypte depuis trois mois et se trouve dans le désert du Sinaï. Dieu décide de sceller une alliance avec lui et Moïse en est l'intermédiaire. Dieu énonce dix Paroles et les assortit de développements, le code de l'Alliance. Moïse écrit toutes les paroles prononcées par Dieu mais celui-ci lui promet des tables de pierre rappelant la loi et le commandement que le peuple d'Israël devra garder dans un coffre (arche de l'Alliance) à poser sur une table et à installer dans une tente (la Demeure). Ces instructions prennent 40 jours à l'issue desquels Dieu donne à Moïse « Les tables de la charte, écrites de la main de Dieu », tables « œuvres de Dieu », « écrites des deux côtés », « écriture de Dieu ».

Bouverot (ou Bouvrot) :
Bien-fonds attaché à la cure. Il se composait non seulement de terres labourables, mais souvent aussi de prés et de vignes, parfois même de chènevière. Comme le dit Michel Pernot, le mot est lorrain, mais la chose existait aussi dans les campagnes parisiennes. Les revenus du bouvrot s’ajoutait à ceux de la dîme ou à la portion congrue.

Bréviaire :
Livre de prières appelé aussi Liturgie des Heures, par lesquelles l’Église loue Dieu et intercède pour toutes les intentions du monde aux différents moments de la journée. A la demande du concile Vatican II, le pape Paul VI a réformé le bréviaire. Cette nouvelle présentation porte le titre de : "Prière du temps présent". Elle permet aussi bien la récitation privée que communautaire. Il existe des adaptations de la liturgie des heures pour les laïcs (Bréviaire des fidèles, Nouveau bréviaire des laïcs, Les heures du jour…).

Calice :
du mot grec kulix, est un
vase sacré de la liturgie chrétienne, présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé. Il est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin, devenant ainsi le sang du Christ. Le calice rappelle la coupe de vin de la Cène, le Saint Calice.

Calvaire :
C’est un monument chrétien, un crucifix (croix sur laquelle est représenté Jésus crucifié) autour duquel se trouvent un ou plusieurs personnages bibliques : le bon et le mauvais larron, la Vierge Marie, saint Jean, Marie-Madeleine, etc.
Le mot « calvaire » provient du latin
calvaria, lui-même provenant de l'araméen golgotha.

Camérier :
Moine chargé des finances. Il a la garde du trésor, des reliques, des fonds, des archives, des titres de propriété. Il a en outre la charge de veiller sur le mobilier, les vêtements et l'hygiène.

Canoniser :
Mettre au nombre des saints suivant les règles et avec les cérémonies prescrites par l’Église. La canonisation est prononcée par le pape.

Casuel :
Offrande des fidèles et paiement des cérémonies selon tarif fixé.

Catéchèse :
Enseignement des principes de la foi. Elle repose sur le contenu de l’Écriture, l’enseignement du Christ et la tradition ecclésiale. Elle est indissociable de la célébration liturgique.

Cathédrale :
Une
cathédrale est, à l'origine, une église où se trouve le siège de l'évêque (la cathèdre) ayant la charge d'un diocèse. La cathédrale est en usage dans l'Église catholique, l'Église orthodoxe, l'Église anglicane… Le prêtre qui supervise les offices et la gestion d'une cathédrale est appelé « archiprêtre » (ou « recteur-archiprêtre » si celle-ci a le rang de basilique).
Une « 
pro cathédrale » est une cathédrale provisoire : soit une église qui assume provisoirement la fonction de cathédrale sans en avoir le titre canonique, en raison de l'indisponibilité de la cathédrale « titulaire » (en travaux, en construction, démolie, etc.).
Une « 
Co cathédrale» est un édifice religieux élevé au rang de cathédrale alors qu'il en existe une autre dans le diocèse. La Co cathédrale latine de Jérusalem en est un exemple.

Cathèdre :
Du grec kathèdra : « siège », « chaire ». Dans la langue liturgique, la cathèdre est le siège épiscopal, le fauteuil à partir duquel l’évêque préside l’assemblée liturgique. Dans les églises anciennes, la cathèdre était placée dans l’axe de l’édifice, au fond de l’abside.

Cellérier :
Moine qui est chargé par le Père Abbé de veiller à tout le temporel (les biens matériels) du monastère. Saint Benoît lui consacre tout un chapitre dans sa Règle (31
e). Sa charge délicate permet aux autres moines d'être plus disponibles pour la prière.

Cénobites :
Moines qui vivent en communauté dans un monastère sous la direction d'un abbé.

Chaire :
Tribune élevée d’où parle le prédicateur. Elle est souvent surmontée d’un abat-voix qui rabat le son vers l’auditoire. La chaire a remplacé l’ambon qui était dans le chœur. Actuellement on est revenu à l’ambon.

Chancel ou banc de communion :
Dans l'architecture ecclésiastique, le
chancel (du latin cancelli, « treillis », « barrière », « balustrade »), est une clôture basse en bois, en pierre ou en métal qui sépare la nef d'une église chrétienne où sont réunis les fidèles du chœur liturgique réservé au clergé. Dans les églises paléochrétiennes et médiévales, cette clôture se nomme « chancel », pour les périodes suivantes, elle est appelée « clôture de chœur ».
Parfois appelée « clôture de chœur », cette dernière peut se distinguer du chancel car elle peut être une clôture haute constituée de bois, de pierre ou d'une grille en fer forgé.

Chancelier diocésain :
Chrétien chargé de l’établissement et de la conservation des archives et de tous les actes du diocèse, entre autres les actes de catholicité (baptême, confirmation, mariage).

Chapelle :
Une
chapelle est un édifice religieux et lieu de culte chrétien qui peut, selon le cas, constituer un édifice distinct ou être intégré dans un autre bâtiment.
On désigne comme chapelle soit un édifice religieux secondaire dans une paroisse, soit un lieu de culte au sein d'un bâtiment ou d'un ensemble de bâtiments ayant une fonction précise (château, hôpital, école, cimetière, etc.).

Chapelles rayonnantes :
Petites chapelles qui entourent le chœur
.

Chapitre :
Corps de clercs doté de la personnalité juridique dont la principale fonction est de rendre à Dieu un culte solennel dans une église cathédrale ou collégiale.
Dans la tradition catholique, le
chapitre d'un Ordre ou d'une Congrégation religieuse est l'assemblée des religieux, clercs, frères ou religieuses, réunie dans des conditions et pour des raisons définies par la règle. Chaque abbaye a son chapitre à intervalles réguliers, voire quotidiens.
Son origine remonte au Moyen Âge. Ici, le "chapitre" fait allusion au clergé, où le chapitre désigne le corps des chanoines d'une église importante, dans laquelle l'assemblée des moines et chanoines, traite des affaires de leur communauté. Au cours de l'assemblée, les chanoines et leurs supérieurs avaient une voix, lors de la délibération. Avoir voix sur un chapitre, signifie donc, avoir le pouvoir d'exprimer son une opinion.

Châsse :
Une
châsse (du latin capsa, « boîte, caisse » puis « cercueil ») désigne généralement un reliquaire contenant le corps d'un saint (entier, ou sa plus grande partie), voire de deux ou trois s'il s'agit par exemple de saints martyrisés ensemble. Il s'agit donc d'une sorte de cercueil-reliquaire.

Christianisme :
Ensemble des confessions fondées sur la personne et l’enseignement évangélique de Jésus-Christ. Le christianisme regroupe les traditions catholiques, protestantes et orthodoxes. La foi trinitaire en assure les fondements en Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu c’est-à-dire Dieu lui-même.

Chœur :
Partie d'une église qui abrite l'autel et dont l'accès est réservé au clergé. Stricto sensu, c'est la partie droite entre le
transept et l'abside, même qui par extension, il peut désigner l'ensemble. Dans les cathédrales, il est très souvent entouré d'un déambulatoire, dont il est séparé soit par une grille, soit par des clôtures (de bois ou de pierre), et de chapelles. Le chœur a souvent été, également, séparé de la nef par un jubé, ce qui rompait l'unité de l'espace dont on bénéficie désormais en entrant dans la plupart des cathédrales.

Ciboire :
est un
vase sacré, utilisé dans plusieurs liturgies chrétiennes. En général fermé d'un couvercle surmonté d'une croix, il est destiné à contenir les hosties consacrées par le prêtre durant la cérémonie eucharistique, soit pour les distribuer aux fidèles au moment de la communion, soit pour les conserver dans le tabernacle ou l'armoire liturgique .
Lorsqu'il contient des hosties consacrées, le ciboire doit être revêtu du
pavillon(de), étoffe circulaire de tissu blanc ou doré.
Le ciboire ne doit pas être confondu avec le
calice, ni avec la pyxide.

Cloître :
Le cloître est constitué de quatre galeries encadrant un jardin. On trouve souvent deux points d'eau : un puits au centre (destiné à collecter les eaux de pluie) et un lavabo sur l'un des côtés (pour les ablutions). C'est à la fois un lieu de méditation et un lieu de passage. Dans les monastères, la salle
capitulaire, l'église, le réfectoire (entre autres) ouvrent souvent sur le cloître

Collation :
Privilège de nomination à un bénéfice ecclésiastique. D’abord réservé à l’évêque, il passa ensuite aux monastères, puis fut progressivement accaparé par des seigneurs laïcs à l’époque féodal (X
e et XIIe), sans que les monastères perdent totalement ce privilège.

Collégiale :
Une
collégiale (raccourci pour église collégiale) est une église qui possède un chapitre de chanoines composé d'un nombre fixe de clercs séculiers. Tous les chanoines possèdent un siège dans le chœur de l'église afin de s'y réunir et d'y chanter ou réciter l'office divin, une maison canoniale, un revenu et des fonctions précises.

Collégiale et cathédrale :
Comme une cathédrale, une collégiale est une église capitulaire : c'est-à-dire qu'elle possède un chapitre de chanoines. À ce collège de prêtres il incombe de chanter quotidiennement l'office divin et d'accomplir les fonctions liturgiques plus solennelles dans l'église.

Collégiale et église paroissiale :
Une église collégiale est une église paroissiale d’une certaine importance dotée de fonctions et d'œuvres pieuses ou charitables particulières qui s'étendent sur d'autres paroisses, comme l'instruction des enfants, le secours des pauvres, etc.
Toutefois, le code de droit canonique de 1983 interdit l'union des paroisses à un chapitre de chanoines et oblige l'évêque diocésain à séparer celles qui seraient unies à un chapitre de chanoines.

Commanderie :
Base de l'organisation territoriale des ordres religieux et militaires (ordre des Templiers, ordre de Malte, ordre teutonique, etc.). Lieu de vie d'une communauté de frères, de chevaliers et d'affiliés.
Le plus souvent rurales et situées sur des terres de rapport, les commanderies pouvaient aussi être urbaines et même portuaires, lorsque les chevaliers obtenaient le monopole ou bien des privilèges de commerce, ou de transport de pèlerins.

Complies :
Les
complies (du latin : completorium, « achevé, terminé ») est la dernière prière chrétienne du jour (après le coucher du soleil) dans la Liturgie des Heures (Prière quotidienne chrétienne).
C'est la dernière prière de la journée, chantée par les fidèles peu après le coucher du soleil et juste avant d'aller dormir. Dans les monastères, cette prière est suivie d'un grand silence qui durera jusqu'à l'office des
laudes. Le grand silence est conservé en général jusqu'à neuf heures du matin environ, jusqu'après l'office de tierce (dans les monastères bénédictins et cisterciens principalement). Les clercs séculiers sont astreints eux aussi à cet office de complies ; ils peuvent le dire à une heure adaptée à leur activité pastorale, mais de préférence peu avant le coucher.

Concile :
Un
concile Dans l’Église catholique, il désigne la réunion de l’ensemble des évêques en communion avec l'évêque de Rome, le Pape, et régulièrement convoqués en assemblée par lui. Un concile peut être « œcuménique », c’est-à-dire universel quand il réunit la totalité des évêques (c’était le cas des conciles d’avant le schisme d’Orient), « général » quand il réunit l’ensemble des évêques catholiques du monde (c’est le cas du concile Vatican II bien qu’on ait pris l’habitude de l’appeler « œcuménique »), national ou provincial.
Il s'agit donc d'une assemblée d'évêques qui établit les doctrines, les dogmes (concile œcuménique) et de discipline commune (conciles généraux et conciles particuliers). Une des formes de leurs décisions est le canon ou loi.
On distingue cinq sortes de conciles répartis en deux catégories principales : les conciles œcuméniques et les conciles particuliers.
     Les
conciles généraux sont les assemblées de tous les évêques appartenant à une même communion ecclésiale. En ce cas, œcuménique prend son sens premier et étymologique d'universalité. Il ne désigne pas toutes les Églises chrétiennes mais toutes les parties (évêques, fidèles, diocèses) d'un même ensemble ;
     Les
conciles particuliers où ne sont convoqués qu'une partie des évêques.
Parmi les conciles particuliers on distingue :
     Les
conciles nationaux ou pléniers, composés de tous les évêques d'un État ;
     Les
conciles régionaux (aussi pléniers), composés de tous les évêques de plusieurs provinces ecclésiastiques formant une région (actuellement par exemple en Italie).
     Les
conciles provinciaux, convoqués par un évêque métropolitain, où sont réunis les évêques d'une province ecclésiastique ;
     Les
synodes diocésains, convoqués par l'évêque du lieu.

Liste des conciles à partir du grand schisme d'Orient en 1054

Conciles  généraux :
Les conciles ci-dessous réunissent, en plus des seuls évêques
catholiques, les généraux des ordres monastiques, les princes et des universitaires ; tant d'Occident que d'Orient — l'Église catholique englobe l'Occident mais le dépasse tout autant, nombre d'Églises d'Orient étant unies à Rome sans être pour autant de rite latin. Les décrets de ces conciles œcuméniques ne sont actuellement reconnus que par l'Église catholique.
Huit de ces conciles sont reconnus par l'Église catholique et par l'Église orthodoxe, sept sont qualifiés d’œcuméniques par cette dernière (
liste des conciles œcuméniques).

325 : Ier concile de Nicée dit concile des cinq patriarcats, il condamne la gnose et l'arianisme (doctrine d'Arius). Adoption du Symbole de Nicée. Adoption de la consubstantialité du Père et du Fils. Fixation de la date de Pâques. Adoption de l'ordre des sièges patriarcaux Rome, Alexandrie, Antioche et Jérusalem. Adoption du dogme de la trinité.
381
 : Ier concile de Constantinople (Églises des deux conciles) contre la négation de la divinité du Saint-Esprit et contre les ariens. Adoptions de la consubstantialité de l'Esprit saint avec le Père et le Fils, du Symbole de Nicée-Constantinople. Attribue le 2e rang au siège patriarcal de Constantinople, reléguant Alexandrie au troisième rang.
431
 : Ier concile d'Éphèse (Églises des trois conciles) proclame Marie Mère de Dieu et condamne Nestorius. Proclame l'Unité de Personne en Jésus-Christ. Adoption du Symbole d'Éphèse en 433.
451
 : concile de Chalcédoine condamne la doctrine d'Eutychès selon lequel le Christ n'aurait qu'une seule nature, Divine, la nature humaine étant en quelque sorte absorbée par la nature divine, doctrine dite des monophysites. Au contraire, le concile affirme ses deux natures, divine et humaine en l'unique personne de Jésus-Christ. Adoptions du Symbole de Chalcédoine et de la Discipline des Sacrements.
553
 : IIe concile de Constantinople condamne les œuvres suspectes du nestorianisme (Cf. Nestorius).
680-681 : IIIe concile de Constantinople condamne le monothélisme. Les monothélites, disciples de Sergius, évêque de Constantinople, modifiaient, en partie, l'erreur d'Eutychès (voir supra) : ils enseignaient qu'il n'y a qu'une seule volonté de Jésus-Christ, la volonté divine qui absorbe et anéantit la volonté humaine.
692 : concile in Trullo, dit aussi synode de Constantinople ou concile Quinisexte : il n'est qu'un complément, sur les seules questions de discipline, aux deux conciles précédents. Il n'a été reçu que par les Églises chrétiennes d'Orient.
787 : IIe concile de Nicée (Églises des sept conciles) condamne l'iconoclasme. Il autorise et précise le culte des images (pas de l'image en elle-même, mais de ce qu'elle entend représenter).
869-870 : IVe concile de Constantinople, contre le schisme de Photius. Ce concile affirme que la Tradition est l'une des règles de foi. La trichotomie est condamnée (l'homme est composé d'un corps, d'une âme et d'un esprit) et la dichotomie est affirmée (l'homme est composé d'un corps et d'une âme). L'Église orthodoxe ne le reconnaît pas.

Conciles généraux après 1054
Les conciles ci-dessous réunissent, en plus des seuls évêques
catholiques, les généraux des ordres monastiques, les princes et des universitaires ; tant d'Occident que d'Orient — l'Église catholique englobe l'Occident mais le dépasse tout autant, nombre d'Églises d'Orient étant unies à Rome sans être pour autant de rite latin. Les décrets de ces conciles œcuméniques ne sont actuellement reconnus que par l'Église catholique.

1123 : Ier concile du Latran.
1130 : concile de Clermont. Il condamne la pratique du tournoi.
1139 : IIe concile du Latran.
1179 : IIIe concile du Latran définit les règles pour les élections pontificales.
1184 : concile de Vérone excommunie les vaudois.
1215 : IVe concile du Latran condamne les vaudois et les albigeois (cathares), décrète sur la confession, la communion, le mariage et la hiérarchie des sièges patriarcaux.
1245 : Ier concile de Lyon, réforme les règles d'élection des évêques.
1274 : IIe concile de Lyon, réforme les règles d'élection du pape.
1311-1312 : concile de Vienne condamne des bégards et des béguines.µ
1414-1418 : concile de Constance, fin du grand schisme d'Occident qui débuta en 1378, à l'ouverture du concile, trois papes se disputent le Saint-Siège.
1431-1442 : concile de Bâle affirme explicitement l'autorité des conciles sur le pape — le conciliarisme, et de ce fait n'est pas compté comme œcuménique ; il fut continué à Ferrare 1438 et à Florence (1439-1445).
1512-1517 : Ve concile du Latranschisme luthérien (1520) – schisme anglican (1534) condamne la supériorité du concile sur le pape et réaffirme, par la bulle Æternus Pastor, la supériorité du pape.
1545-1563 : concile de Trente définit la foi catholique sur les points niés par le protestantisme et entreprend une réforme radicale du fonctionnement de l'Église. Il fixe la doctrine sur le nombre et la nature des sacrements, réorganise l'Église autour du prêtre et renforce la primauté du pape.
1869-1870 : Ier concile du Vatican, définit le dogme de l'infaillibilité pontificale.
1962-1965 : IIe concile du Vatican.

Conclave :
Du latin
conclave, chambre fermée à clé. Désigne le lieu où s'assemblent les cardinaux* pour élire un nouveau pape, et l'assemblée elle-même.

Confrérie :
Association créée à des fins pieuses par des gens d'un même métier ou bien groupés autour d'une même dévotion. Le but de la confrérie est habituellement caritatif.

Congrégation :
La congrégation est un ensemble structuré de prêtres, de religieux, de religieuses regroupé et organisé autour d’un projet fondateur spirituel et pastoral.

Consistoire des cardinaux :
C’est la réunion des cardinaux à la demande du pape lors de la nomination des nouveaux cardinaux ou pour se pencher sur une question particulière. En consistoire ordinaire, le pape approuve les décrets concernant la cause des saints.

Couvent :
Maison d'une communauté religieuse d'hommes ou de femmes qui est dirigé par un
supérieur et non par un abbé.
Ce nom se distingue de monastère qui désigne le lieu où se rassemblent les moines et les moniales. (Du latin
conventus : assemblée, communauté).
Dans les temps anciens, notamment au XIII
e siècle, les couvents ont été habités par les ordres mendiants (exemple : Antonins, Dominicains, Franciscains...), des ordres religieux qui ont pour principale vocation de servir les pauvres et prêcher l'évangile.
Les couvents sont construits, à cette époque, pour accueillir les pauvres sans abris.

Crypte :
Chapelle souterraine, généralement placée sous le chœur d’une église. Son origine est liée au culte des martyrs, elle servait à cacher, aux yeux des profanes, les tombeaux des martyrs.

Curé :
Le
curé est un prêtre catholique qui est chargé de la cure c'est-à-dire qu'il a « charge d'âmes » d'une paroisse (en latin, cura animarum). Il est nommé par un évêque, dont il est le représentant et le délégué dans la paroisse. Il doit confesser et absoudre les péchés des personnes qui le souhaitent.
Les autres prêtres qui l'assistent sont nommés
vicaires, ou prêtres habitués.
Le curé, assisté par ses vicaires, occupait une place centrale et jouait un rôle essentiel dans les paroisses sous l'Ancien Régime et dans une moindre mesure au
XIXe siècle.
Le curé dit la messe, les enterrements, les mariages et les baptêmes.

Custode :
Du latin custodia : garde
Petite boite en métal doré dans laquelle on dépose une ou plusieurs hosties consacrées pour porter aux malades.

Définiteur :
Moine nommé au chapitre pour traiter la discipline.

Denier du culte :
L’Église ne reçoit de subvention ni de l’État ni du Vatican
 ; elle ne vit que des dons de ses membres. Chaque année, la campagne du denier de l’Église permet de récolter les fonds nécessaires pour assurer le traitement des prêtres et des laïcs salariés des diocèses.
Le denier du culte — dans un premier temps nommé le denier du clergé — est une contribution libre et volontaire demandée à tous les catholiques. C'est la seule source de rémunération des prêtres et des laïcs salariés travaillant pour l'Église. Il sert également au paiement des cotisations sociales, à l'entretien, au chauffage, aux assurances, aux frais de catéchèse (enfants ou adultes), de pastorale, d'entraide, etc.

Dîme :
Impôt en nature auquel tous les habitants de la paroisse (clercs, nobles, roturiers) sont théoriquement assujettis pour l’entretien du desservant, et qui correspond environ au dixième des productions agricoles ou artisanales, ou des revenus commerciaux ou seigneuriaux. Les non roturiers s’exemptèrent progressivement de ce paiement.

Diocèse :
Le
diocèse ( « administration, gouvernement ») est une circonscription territoriale de l'Empire romain conçue sous Dioclétien, à la fin du IIIe siècle.
Le terme a été adopté par l'Église catholique pour désigner le territoire canonique d'un évêché, qui était initialement appelé
paroisse. C'est donc le territoire placé sous la responsabilité d'un évêque. Dans les Églises orthodoxes et les Églises catholiques orientales, on utilise plutôt le mot éparchie : dans les pays slaves orthodoxes sa signification est la même, mais ailleurs, en Grèce notamment, il a acquis une connotation plutôt civile et politique.

Docteur de l’église :
L’Eglise attribue officiellement ce titre à des théologiens auxquels elle reconnaît une autorité particulière de témoins de la doctrine, en raison de la sûreté de leur pensée, de la sainteté de leur vie, de l’importance de leur œuvre.

Droit canon :
Du latin
directum, ce qui est juste, et du grec kanôn, mesure, règle. Les Pères de l'Eglise* ont employé ces termes pour nommer le recueil des livres bibliques reconnus par l'Eglise, la loi ecclésiastique et, plus particulièrement, les décrets des conciles* relatifs à la foi et à la discipline. Le droit canon est l'ensemble des dispositions juridiques établies par l'autorité ecclésiastique. Il a pour objet la régulation de la vie sociale du groupe ecclésial ; précise la mission de l'institution ; définit le statut des fidèles et les organes du gouvernement ; fixe les procédures diverses.

Eglise :
Une église est un édifice religieux dont le rôle est de faciliter le rassemblement d’une communauté chrétienne. Son érection est commandée par le clergé.
L’histoire de l’édification des églises suit l’implantation du christianisme.
L’architecture obéit un mode évoluant avec les siècles et selon son importance et sa fonction, de chapelle à des monuments plus important jusqu’à la cathédrale.
Dans la religion chrétienne il n’y a pas de règle architecturale pour sa construction.
Depuis les origines et jusqu’au XVème siècle l’édifice est orienté vers l’orient (origine du mot orientation).
Les premières églises un peu clandestines étaient des maisons églises comportant une grande pièce d’un membre de la communauté.
Lorsque l’on décidait de construire une église on choisissait un saint protecteur de cet édifice.
L’art de ces églises va du roman, arc en plein cintre qui forme un cercle parfait, technique héritée de l’antiquité, l’art gothique emploi de l’arc brisé dont la clé de voute forme un angle entre les deux arcs et surtout utilisé pour bâtir les cathédrales, l’architecture contemporaine, église bâtie à partir des années 1920.

Plan d’une égliseplan dune église

Encyclique :
Lettre solennelle du Pape adressée à l’ensemble de l’Eglise catholique ou plus spécifiquement à une des parties d’entre elles évêques, clergé, fidèles. Les encycliques sont des textes qui ont le plus souvent valeur d’enseignement et peuvent rappeler la doctrine de l’Église à propos d’un problème d’actualité.

Epiclèse :
En grec : prière, invocation
Dans la célébration eucharistique, c’est une prière qui appelle l’intervention de l’Esprit Saint. L’Esprit Saint est invoqué par l’imposition des mains sur le candidat et l’eau du baptême, sur le front du confirmé, sur le pain et le vin de l’Eucharistie, sur le malade, sur le candidat aux ministères ordonnés, sur le pénitent.

Episcopat :
Dignité, charge confiée à l’évêque, successeur des apôtres. C’est le temps pendant lequel un évêque est responsable d’un diocèse. C’est aussi l’ensemble des évêques.

Ermite :
Solitaire se livrant à la prière, à la méditation, au travail manuel et intellectuel, et à la pénitence.

Exorcistes :
Clercs ayant reçu l'ordre mineur de l'exorcistat et héritier dans l'église primitive, des fidèles chargés de s'occuper des personnes possédées par le démon
.

Fabrique :
Biens et revenus appartenant à une église et destinés aux frais du culte et à l'entretien de l'église : corps de marguilliers ou fabriciens chargés de l'administration de ces biens.

Fanal funéraire ou lanterne des morts :
Petits édifices construits dès le
XIIe siècle dans les cimetières et encore en nombre dans le Limousin ou le Poitou, les lanternes des morts ou fanaux funéraires protégeaient de leur lueur soigneusement entretenue, les défunts. On les trouve aux abords des cimetières ou des anciens cimetières si ceux-ci ont disparu au fil du temps. Survivance d'un rite religieux d'origine celte, on pensait aussi que la lumière protectrice dégagée de ces lieux durant la nuit, pouvait retenir la mort et l'empêcher d'aller rôder et faire de nouvelles victimes.

Genèse :
Du grec : genesis, commencement

Premier livre du Pentateuque, raconte comme son nom l’indique, les origines du monde et le début de l’action de Dieu parmi les hommes.
Heures canoniales :
Traditionnellement, la journée comporte sept heures canoniales et la nuit une
Matines ou vigiles : milieu de la nuit (minuit) ;
Laudes : à l'aurore ;
Prime : première heure du jour ;
Tierce : troisième heure du jour ;
Sexte : sixième heure du jour ;
None : neuvième heure du jour ;
Vêpres : le soir ;
Complies : avant/après le coucher.

Inquisition :
La Sainte Inquisition est une juridiction ecclésiastique spécialisée dans la lutte contre les hérésies, qui joua un rôle important du XIIIe au XVIe siècle. Organisée en 1231 par Grégoire IX, qui la confia aux dominicains, sa première mission fut d'éliminer les cathares, mais elle se chargea par la suite de faire brûler les templiers, des juifs, des musulmans. Innocent IV autorisa l'usage de la question dès 1252. En France, son importance décrut dès la fin du XIVe siècle, alors qu'elle allait connaître son plein essor en Espagne, de 1478 à 1484, sous l'impulsion des rois catholiques et du terrible Torquemada. En 1542 est créée à Rome la Congrégation de la Suprême Inquisition, qui s'occupa du protestantisme et d'autres hérésies. La congrégation changea de nom en 1908 (Congrégation du Saint Office) pour devenir la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1965.

Intrados :
Surface intérieure d'un arc ou plutôt d'un ensemble d'arcs (
voussures). Si beaucoup d'intrados romans ne sont pas ornés (comme à Moissac), les intrados des portails gothiques le sont quasiment tous

Jansénisme :
Courant religieux et doctrinal, fondé sur les écrits de Jansénius. Il nie le libre arbitre de l’homme en insistant sur le rôle déterminant de Dieu dans le salut des âmes. La Constitution Apostolique « Unigenitus Dei filius », (le Fils unique engendré par Dieu), est une bulle pontificale promulguée par le Pape Clément XI qui renouvelle la condamnation de cette doctrine. La morale janséniste est rigoriste et austère.

Laudes :
Office du matin qui se récite au lever du jour. Il tire son nom des laudes (en latin), les trois derniers psaumes du psautier (Ps 148 ; 149 ; 150) qui invitent toute la création à louer Dieu, c'est donc l'office de la louange par excellence. Y est célébrée quotidiennement la victoire de la lumière sur les ténèbres, image de la victoire du Christ sur la mort par sa résurrection.

Marguillier :
Laïque chargé de l'administration des revenus d'une fabrique ; les marguilliers étaient élus dans les villes par une assemblée de personnes notables ; ils réglaient les tarifs des bancs à l'église, des inhumations, discutaient les acceptations de legs, de fondations, nommaient les chantres, bedeaux, sonneurs et avaient avec le curé la garde des clefs et des ornements de l'église.

Matines :
(Ou vigiles). Office de la fin de la nuit dans la règle bénédictine, il correspond à un aspect essentiel de notre vocation de veilleurs. En effet, cette prière matinale est une réponse à l'appel du Seigneur de veiller, pour ne pas être surpris par son retour. Récité recto tono, cet office commence tous les jours par le psaume 94e qui invite les fidèles à venir adorer Dieu. Outre le chant de psaumes, cet office comprend d’assez longues lectures de la Bible, des Pères de l’Église, d’écrivains ecclésiastiques et du Magistère de l’Église.

Mauriste (congrégation de Saint-Maur) :
La
congrégation de Saint-Maur, souvent connue sous le nom de mauristes, était une congrégation de moines bénédictins français créée en 1618, connue pour le haut niveau de son érudition. La congrégation et ses membres tirent leur nom de saint Maur (décédé en 565), disciple de saint Benoît auquel on attribue l'introduction en Gaule de la règle et de la vie bénédictines.
La suppression de la Congrégation en
1790 par l'Assemblée constituante.

Monastère :
Un
monastère est un ensemble de bâtiments où vit une communauté religieuse de moines ou de moniales. Il en existe dans les religions chrétiennes et bouddhiste.

Nonce apostolique :
Agent diplomatique du Saint Siège, accrédité comme ambassadeur du pape auprès des États.

None :
Est la prière chrétienne de la neuvième heure du jour (15h) dans la 
liturgie des Heures (Prière quotidienne chrétienne).
C'est aussi, par extension, le nom de l'
office chrétien récité à la neuvième heure du jour par les moines ou laïcs. Il est donc habituellement chanté ou dit vers 15 heures. Il commémore l'instant où le Christ est mort sur la Croix.

Obituaire :
Registre où étaient inscrits les obits dus aux fondateurs ou bienfaiteurs d'une église ou d'une maison religieuse.

Obits :
Les obits étaient des offices funèbres fondés en mémoire d'un fondateur, d'un donateur.

Opus Dei - Œuvre de Dieu ou Office divin ou Liturgie des Heures :
Expression que Saint Benoît emploie pour désigner les célébrations liturgiques de la communauté en dehors de la Messe. Elle désigne de manière spécifique les temps de prière commune à l'église au long de la journée, qui forment comme une couronne autour de la Messe, et par lesquels la communauté se rassemble pour louer Dieu et intercéder auprès de Lui en faveur de tous les hommes. L’Œuvre de Dieu comprend les Matines, les Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, les Vêpres et les Complies.

Oratoire :
Un
oratoire est un lieu consacré à la prière ou petit édifice appelant à la prière, pour invoquer la protection divine. Plus précisément, ce terme désigne (dans un large bâtiment) une pièce particulière consacrée à la prière personnelle ou, comme édifice indépendant, un petit monument voué au culte d'un saint ou d’une sainte représentée par une statuette ou parfois tout simplement par une simple plaque à son image ou une croix.

Paroisse :
Une
paroisse est une organisation qui est originellement, dans le christianisme, la subdivision de base d'un diocèse de l'Église. La paroisse occupe un rôle essentiel dans la vie religieuse, elle est le lieu de culte, de célébration pour les croyants.
Etendue de territoire soumis à la conduite spirituelle d'un curé en même temps

Patène :
Du latin patena ou patina : « plat creux ». La patène est le vase sacré, de forme circulaire et concave, destiné à recevoir l’hostie pour la célébration de la messe. Faite en matière solide et noble, souvent en métal précieux, elle est assortie au calice.

Petites Heures :
Temps de prière commune d’environ un quart d’heure qui comprennent les offices de Prime (première heure), Tierce (troisième heure : neuf heures), Sexte (sixième heure : midi) et None (neuvième heure : quinze heures), ainsi nommés d’après la façon de mesurer le temps dans l’antiquité qui faisait commencer la journée à six heures.

Portion congrue :
Signifie part convenable, mais, par antiphase, l’expression est devenue synonyme de salaire insuffisant. Elle faisait du curé, en principe au moins, une sorte de pensionné recevant périodiquement une somme fixe.

Pouillé :
Liste des paroisses d'un diocèse.

Prébende :
Revenu affecté à un canonicat, et pris sur la mense capitulaire. Il y avait aussi des semi-prébendes, attribuées à des chapelains, à des remplaçants, à des chanoines désignés sous le nom de vicaires, à des enfants de chœur, etc. Certains chanoines pouvaient n'avoir qu'une demi-prébende, et n'avaient qu'une demi-voix aux assemblées du chapitre.

Presbytère :
C’est l’habitation du curé chez les catholiques ou du pasteur protestant.
Il est souvent situé à proximité des églises paroissiales ; dans certaines localités, ses qualités architecturales ou son importance historique ont pu amener à le classer au titre des monuments historiques.
La construction des presbytères était financée par les paroisses. Si le presbytère appartient toujours à la paroisse (ou plus exactement, pour les lois républicaines en France, à l’association cultuelle locale),
il n’est pas rare qu’en cas de difficultés financières, elle commence par vendre ce dernier.

Prêtre :
Du grec presbutéros qui, comme presbus ou presbutès, signifie « ancien », « ambassadeur ». Le terme de « prêtre » implique donc à la fois une respectabilité et une charge de médiation.

Prieuré :
Monastère dépendant généralement d'une abbaye et dirigé par un prieur, une prieure

Primatiale :
Cathédrale où siège le
Primat .

Prime :
Prime
est la première heure du jour après le levant, c'est-à-dire vers 8 h du matin.
C'est aussi, par extension, le nom de l'
office chrétien récité à la première heure du jour par les chrétiens pratiquants, moines ou laïcs. Il est donc habituellement chanté ou dit vers 6 heures.
Correspondant à la première heure du jour, il fait partie des « petites heures ». La "Constitution sur la Sainte Liturgie" du
concile Vatican II décréta que « le cours traditionnel des Heures sera restauré de telle façon que les Heures retrouveront leur vrai temps dans la mesure du possible » et, en considérant « les laudes comme prières du matin » décida que la prière à « l'Heure de Prime sera supprimée»

Profès simple ou profès temporaire ou jeune profès :
Moine ayant prononcé des vœux de chasteté, de pauvreté, d’obéissance et de stabilité pour une période de trois ans après un temps de probation – environ trois ans – au noviciat de l’abbaye.

Profès solennel :
Moine ayant prononcé des vœux de chasteté, de pauvreté, d’obéissance et de stabilité jusqu’à la mort. La profession solennelle intervient après au moins six ans de vie monastique.

Pyxide :
Est un vase sacré en forme de boîte utilisé pour conserver la réserve
eucharistique (les hosties consacrées). La pyxide peut être en ivoire, éventuellement sculpté, ou en métal précieux ou doré.

Requiem :
Ou
messe de Requiem, est une messe de l'Église catholique qui a lieu juste avant un enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. C'est une prière pour les âmes des défunts, aussi connue sous le nom latin de Missa pro defunctis ou Missa defunctorum (Messe pour les défunts ou Messe des défunts). Elle est parfois pratiquée par d’autres Églises chrétiennes comme les Églises anglicane et orthodoxe.

Reliquaire :
Un
reliquaire est un réceptacle, généralement un coffret, destiné à contenir une ou plusieurs reliques. La dévotion populaire cherchant à honorer ceux dont les restes mortels étaient préservés fit que tout un art se développa, créant des reliquaires en matériaux précieux de forme et style esthétique divers.

Retable :
À l’origine, le retable est un simple meuble de bois ou de pierre placé derrière l’autel, dont la fonction semble soit utilitaire (gradins destinés à recevoir des objets liturgiques). Les retables se développent à partir du Moyen âge en ayant plutôt une dimension décorative liée à la fonction religieuse. Leur iconographie évoque la vie du Christ de la Vierge et des Saints, mais c’est au 17ème et 18ème siècle que le retable prend de l’importance, il devient une véritable œuvre d’art.

Sacerdoce :
Indique la fonction de médiation entre Dieu et l’humanité. Toute l’Eglise est un peuple de prêtres, c’est-à-dire un peuple sacerdotal. Par le Baptême, tous les baptisés participent au Sacerdoce unique du Christ. Cette participation s’appelle "sacerdoce commun des fidèles". Sur cette base et à son service, le ministère sacerdotal des évêques et des prêtres, conféré par le sacrement de l’ordre, participe de manière spécifique à la mission du Christ.

Sacristain :
Un
sacristain est une personne (laïque ou religieuse), employée par le diocèse, chargée de la tenue de la sacristie et du bon déroulement matériel des célébrations. Le sacristain prépare notamment tous les objets liturgiques nécessaires pour la messe et se consacre à l’entretien des églises et de toutes les salles annexes. En ce qui concerne les services religieux, il met en place les fleurs, actionne la sonnerie des cloches et prépare les vêtements liturgiques. Il ouvre et referme les locaux et informe les enfants de chœur.
Son travail peut être un emploi à temps plein ou une occupation à titre accessoire, cela dépend de la taille de l’église.
S'il est chargé plus généralement de la tenue de l'
église, on parle alors de bedeau. Si cette personne est une femme, on parle alors parfois de sacristine. Le sacristain qui portait un costume d’apparat lors des cérémonies religieuses était jadis appelé « suisse d'église », il ouvrait notamment les processions en faisant sonner sur le dallage la hampe de sa hallebarde ou le fer de sa canne à pommeau d'argent.

Sacristie :
Du latin ecclésiastique sacristia : lieu voisin du sanctuaire, dans les églises, où est disposé tout ce qui est nécessaire aux fonctions liturgiques : ornements, vases sacrés, livres, etc.

Salle capitulaire :
Salle ouverte sur le cloître d'une abbaye, où les moines se réunissaient pour entendre de leur abbé la lecture d'un chapitre (d'où son nom) de la règle et commenter certains aspects de la vie commune.

Sanctuaire :
Du latin sancturarium : dérivé de saunctus, Saint.
Il désigne d’abord de manière générale, des lieux de culte : temples, églises, espaces consacrés à des célébrations de lieux de pèlerinage. De manière plus restrictive, c’est la partie considérée comme la plus sainte d’un édifice religieux. Dans les églises catholiques de rite latin, le sanctuaire est la partie du chœur située autour de l’autel ; c’est là que se déroulent les célébrations liturgiques et spécialement l’Eucharistie.

Séminaire :
Établissement dans lequel les jeunes qui se préparent à devenir prêtre reçoivent une formation en conséquence.

Sexte :
Office de la sixième heure du jour selon la manière de compter les heures des anciens, qui correspond au milieu de la journée. La communauté se rend ensuite au réfectoire pour le déjeuner.

Stalle :
Les stalles sont les sièges réservés aux chanoines dans le chœur (souvent clôturé). Chaque chanoine disposait d'une stalle attitrée. Le siège de l'évêque se situe normalement à l'extrémité orientale des stalles sud. La disposition de ces sièges en bois adopte la forme d'un U au sein duquel se trouve l'autel. On trouve souvent un double rang de stalles (stalles hautes et stalles basses). Le plus souvent, les sièges sont en fait des strapontins (dotés au-dessous d'une miséricorde, cf. définition ci-dessus), ce qui permettait un gain de place lorsque les religieux se devaient de rester debout pendant l'office. Les dossiers et les miséricordes des stalles ont servi de support à des sculptures sur bois parfois magnifiques, ornées de programmes souvent originaux, d'autant plus libres qu'ils n'étaient pas destinés aux fidèles

Suffragant :
Signifie littéralement « qui participe au suffrage » et désigne dans le vocabulaire chrétien un pasteur qui agit non pas de sa propre autorité mais de celle de l'assemblée qu'il représente, pour les catholiques le chapitre métropolitain.
Se dit des évêques dépendant d'un archevêque.

Suisse d’église :
Suisse d’une église : celui qui, vêtu d’un uniforme spécial, coiffé d’un bicorne, armé de la hallebarde et de l’épée, est chargé de la garde d’une église et qui précède le clergé dans les processions, etc.
Le Suisse d’église existait encore dans les années 50, et fut sans doute supprimé lorsqu’on institua une seule classe pour tous les services religieux.

Synode :
Assemblée diocésaine réunie autour de leur pasteur (évêque) et de ses principaux responsables.

Tabernacle :
Appelé aussi Tente de la rencontre. Durant le séjour des hébreux au désert, la tente était le sanctuaire transportable, lieu privilégié de la présence de Dieu parmi son peuple.
Dans l’Eglise catholique le tabernacle est la petite armoire destinée, depuis le XVI° siècle, à conserver les hosties consacrées. Une petite lumière signale la présence de la réserve eucharistique
.

Théologie :
Discipline qui traite essentiellement du Dieu de la foi connu dans sa Révélation. La théologie fait appel aux différentes méthodes scientifiques parmi lesquelles l’histoire tient une place particulière, en restituant les documents de la foi à leur contexte, et en s’employant à les faire revivre. Mais la théologie bénéficie des apports de la philosophie de la psychologie, de l’ethnologie et, en général, de toutes les sciences qui permettent de mieux connaître l’homme, auquel Dieu se révèle.

Tierce :
Office de la troisième heure du jour selon la manière de compter les heures des anciens, qui correspond au milieu de la matinée. Nous récitons cet office ordinairement au début de la Messe conventuelle, ce qui manifeste l'harmonie qui unit le cycle de l'office et le sacrifice eucharistique.

Transept :
Nef transversale coupant la nef principale donnant ainsi la forme d’une croix latine. Plan le plus fréquent des églises occidentales.

Vêpres :
Prière du soir – 
vesper en latin – qui fait pendant à la prière du matin, les Laudes.

Vigiles :
Cette prière nocturne traduit et stimule l’attente du Seigneur qui reviendra : « Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : « Voici l’époux qui vient, sortez à sa rencontre. »
« Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, de peur que, s’il vient à l’improviste, il ne vous trouve endormis. »
Cet office se dit au milieu de la nuit. Les Psaumes alternent avec une longue lecture biblique et une lecture d’un auteur chrétien ancien. Cette dernière lecture aide à mettre en lumière la fête liturgique, le saint du jour, ou un thème spirituel. Par rapport à la prière officielle de l’église, les Vigiles s’apparentent à l’Office des Lectures.