bandeau site aeppf 25 11 2019

Btn retourL’Eglise Sainte Madeleine avant 1900
 
 
Marie Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, était d’une famille distinguée de Béthanie . Après la mort de ses parents, Marie avait reçu en Ste mademleine 1210 1429héritage le château de Magdala, en Galilée, d’où lui vint le surnom de Madeleine, et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu’elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu’on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu’au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan.
Au cours des siècles plusieurs églises se sont succédées. La première église a été recensée au 11ème siècle. pièce 1558Cette église ainsi que le village  furent ruinés durant la guerre de 100 ans. Une pièce de 1558 mentionne que Jacques Bateste, qui avait fait construire l’église au 12ème siècle, avait droit, en tant que fondateur et patron, aux chandelles et offrandes apportées à l’église certains jours de fête et partiellement, à la Sainte Madeleine.
 
Dessin escaliers Doc inscription Plan 1830 Plan 1834
 
Après le départ des anglais, vers 1460 on construisit une nouvelle église parallèle à la route (en bleu sur le dessin à droite) sur un terrain de  l’abbaye de Saint-Denis nommé le Clos Saint-Denis. Elle était construite avec des matériaux locaux de mauvaise qualité, le pays sort de la guerre et les matériaux venant d’ailleurs sont trop chers ce qui entrainera de nombreux entretiens et réparations. Elle était constituée d’une nef flanquée de deux bas-côtés, de part et d’autre du chœur s’élevaient la chapelle de la vierge et celle de Saint Jean. En 1750 on se décida de refaire un pignon qui risquait de s’effondrer. En 1755 une délibération de la fabrique porte que l’église est crevassée et lézardée en plusieurs endroits, on bouchera les trous et on blanchira l’intérieur de l’édifice.
 
Cadastre 1834Le cimetière, resserré entre la route et l’église sera diminué en 1758 pour élargir la route. On attendra 1813 pour qu’un nouveau cimetière soit implanté au chemin Neuf avant la sente des Platrières. Il est décidé le 9 novembre Acte inhumation 1727 de ne plus enterrer dans l’église afin de conserver la régularité du carrelage et sa propreté. Ce qui n’empêche pas de trouver quelques actes où les inhumations ont lieu dans l’église jusqu’en 1742, ceux-ci payent la réfection du carrelage ou pose d’une dalle dure.
 
Le pays sortait de calamités nombreuses, le seigneur n’était pas très fortuné; les matériaux de construction coûtaient cher, parce qu’il eût fallu les faire venir d’ailleurs. Elle fut donc faite de cailloux de montagne, de quelques pierres et beaucoup de plâtre, dans un terrain saturé d’infiltrations.Toutes ces conditions défavorables obligèrent à des entretiens fréquents et très onéreux
Clocher 1 Plan église 1800 Clocher 2
Le 25 octobre 1739 il fut décidé de faire appel à des architectes pour faire un rapport sur l’état de l’église. Onze ans plus tard, on se décide à la reconstruction du pignon qui menace de s’effondrer.
 
La première pierre fut posée par le curé Desjardins le 26 novembre 1750.
 
Quelques dates :
1626 : marché pour la refonte de la grosse cloche
1640 : Louis de Giffart fit marché avec Benoît Mathis et Simon Censier, maçons du pays qui, s’engagèrent à abattre le grand autel, et à le mettre contre le mur en l’exhaussant de deux marches et en l’encadrant de deux colonnettes
1661 marché pour la refonte de la quatrième cloche
1705 grosses dépenses sur le maître autel et carrelage du chœur
1717 travaux importants suite au legs des sieurs Legrand et Lepère
1727 dorénavant on n’enterrerait plus dans l’église que si on accordait exceptionnellement cette faveur, ceux qui feraient ouvrir des fosses auraient à payer un droit et à faire rétablir les carreaux à leurs frais, ou bien à faire mettre une tombe de pierre dure
1739 visite de l’église par des architectes pour établir un état où elle est
1746 réparation de l’horloge par un suisse
1747 décision de ne plus concéder des bancs aux bourgeois
1750 première pierre posée par le curé Desjardins pour la reconstruction du pignon
1754 nécessité de refondre deux cloches cassées
1755 réparation des crevasses et des fissures
1757 reconstruction du presbytère suite à l’alignement de la route imposé
1758 rétablissement de l’entrée de l’église par le portail muré, réparation de la couverture, construction d’un porche et construction du tombeau en menuiserie de la Vierge
1766  marché avec deux fondeurs pour la grosse cloche, encore une fois défectueuse
1773 refonte de la grosse moyenne cloche, baptisée le 22 juin, elle fut nommée Maie-Madeleine-Alexandrine-Elisabeth, règlement concernant les sonneries pour remédier à beaucoup d’abus
1775 réfection des vitres cassées par la grêle
1781 réparation de la toiture
1787 suppression des droits de sonnerie suite à la plainte du carillonneur qui se jugeait mal payé
1791 réparation de la porte de l’église et de la sacristie
1792 délibération pour faire l’échange de la troisième cloche ; la convention décrétait qu’il ne resterait dans chaque paroisse qu’une seule cloche, les autres devant être converties en canons
1803 le feu du ciel est tombé sur le clocher, il y a des dégâts.
registre 1588 acte francais acte curé 1789