L’Eglise Sainte Madeleine
(Réalisation au sein de l’AEPPF par l’équipe Cultuel Fernand Menigoz, Ywan Kutelmach, Jean Pierre Verschaeve.)
Photo 1 : Eglise en 2020
L’église actuelle
Sainte Madeleine
Marie de Magdala, Marie Madeleine ou Madeleine, appelée Marie la Magdaléenne dans les Évangiles, est un disciple de Jésus qui le suit jusqu'à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 90-95, en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres.
Photo 2 : Sainte Madeleine
Eglise Sainte Madeleine avant 1900
Les différentes églises
Au cours des siècles quatre églises se sont succédées.
La première église :
Elle avait déjà pour nom Sainte Madeleine Nous n’avons pas trace d’église dans notre commune avant le début du XIIe siècle. L’église de Franconville est recensée dans le plus ancien pouillé (registre) du diocèse de Paris vers 1205. Elle dépendait alors du doyenné de Gonesse. Elle était déjà dédiée à Sainte Madeleine et était contemporaine de la maladrerie de Saint Marc qui possédait également une chapelle (site actuel d’Ikéa).
Cette première église dont nous avons des traces, se trouvait rue de Cormeilles.
Elle fut édifiée fin XIIe siècle environ.
Photo 3 : La première église
D’après les recherches d’André Vaquier, l’église primitive, se situait rue de Cormeilles.
La rue de Cormeilles descendait en pente douce de la colline. Elle fut le premier habitat de Franconville. Un certain Fouque Bateste, premier seigneur connu de Franconville y construisit à la fin du XIIème siècle une petite église dans laquelle il fut enterré en 1200. Transformée en grange dès la fin du XVème siècle, il en restait encore quelques vestiges dont le chevet, un contrefort et une niche à droite du poteau, représentés sur cette photo.
« Au-devant de son enclos et en plein milieu de la rue de Cormeilles, ce Bateste avait fait construire la première église de Franconville dans laquelle il fut enterré en 1200 ».
Elle était dédiée à sainte Madeleine, dont le culte s’était répandu au XIIe siècle, par suite de la vogue du pèlerinage à Vézelay, et à saint Flaive, présomption d’une distraction de la paroisse d’Ermont, confirmée par la collation épiscopale maintenue dans les deux cas. Qu’elle aurait partagé avec Ermont, dont la nécropole mérovingienne et l’église carolingienne indiquent bien l’antériorité. Elle était devenue grange au XVe siècle. Il s’agissait de la grange « Coffigniez », localisée à côté du manoir seigneurial des Bateste. Sa superficie était de 14,25 m x 7,10 m à l’intérieur. Elle possédait trois colonnes et chapiteaux du XIIIe siècle, en calcaire lutétien, à décor de feuilles d’eau, typique de cette période.
Par ailleurs, la chapelle dédiée à Saint-Marc, située 371 rue du Général-Leclerc (ancien Chemin de Pontoise) a fait, à l’origine, partie de la léproserie de Franconville, signalée dès 1229, dont l’important domaine sera affecté à l’hôpital d’Argenteuil en 1693.
La seigneurie de Franconville passe ainsi à la famille Bateste.
Guillaume 1er ou II Bateste construit dans le village un château féodal. Il possède en outre le monopole du moulin, du four à pain et du pressoir. Il exerce le droit de basse et moyenne justice, tandis que le seigneur de Montmorency conserve celui de haute justice.
On lui attribue la construction de la première église, qui figure dans le pouillé de 1205.
Une pièce de 1558 mentionne que Jacques Bateste, qui avait fait construire l’église au 12ème siècle, avait droit, en tant que fondateur et patron, aux chandelles et offrandes apportées à l’église certains jours de fête et partiellement, à la Sainte Madeleine.
La deuxième église
Cette deuxième église Sainte Madeleine, date de 1210 (1205 d’après certaines sources) ; elle fut détruite ainsi que le village pendant la guerre de 100 ans en 1420.
Elle se situait au même emplacement que l’église actuelle, mais était orientée différemment.
Photo 4 : La deuxième église
La troisième église
Vers 1460 après le départ des anglais, on construisit sous Jacques Bateste Seigneur de Franconville, qui y fut enterré. Une nouvelle église parallèle à la route, avec des matériaux locaux qui étaient de mauvaise qualité, ce qui rendait obligatoire d’effectuer de constantes réparations qui étaient très onéreuses.
Avant 1727, on pouvait enterrer certaines personnes dans l’église ; à partir de cette date ce n’était plus possible car cela endommageait les dalles du sol et engendrait des mauvaises odeurs. Si on accordait exceptionnellement cette faveur, ceux qui feraient ouvrir des fosses auraient à payer un droit et à faire rétablir les carreaux à leurs frais.
En 1747 on décida de ne plus concéder des bancs dans l’église aux bourgeois de Paris et aux étrangers à la paroisse.
En 1744 une délibération de la fabrique (organisme chargé de gérer les fonds) mentionne que l’église est crevassée.
Le cimetière se situait autour de l’église, mais à partir de 1812 celui-ci est transféré au chemin neuf sur un terrain donné par le Maire.
De nombreux travaux furent nécessaires pour remédier aux fissures, et en1852, le clocher fut démoli.
Le clocher en forme de tour carrée, fut orné d’une horloge en 1746.
Dans ce clocher sont logés quatre cloches, la plus grosse fut nommée Marie Madeleine, la petite moyenne fut nommée Saulonne, la petite s’appelait Claire elles servent beaucoup et s’usent rapidement, on rajoute du métal à chaque refonte, la plus grosse pesait en 1627 : 1352 livres (662kg). Elles furent fondues en 1626 à Franconville.
La quatrième fut refondue en 1661. Mais les cloches une fois fondues na se trouvèrent pas en concordance avec la grosse elles furent refondues. La grosse conserva son nom de Madeleine les trois autres baptisées le 12 novembre furent nommées Louise Charlotte, Joséphine Elisabeth et Louise Charlotte.
IL y eu beaucoup de déboires avec ces cloches qui furent refondues plusieurs fois : 1773, 1787, 1792, 1838.
Le 22 juin 1773 fut bénie la grosse cloche aux inscriptions de « Mr haut et puissant Seigneur Alexandre Breaule comte de Longaulnay et de haute et puissante dame Marie Magdeleine Juillette de Franconville son épouse ».
Photo 6 : L’église vue de la place et Photo 5 : L’église vue de la rue de Paris
Cette église date du XVème siècle, elle fut construite en matériaux de mauvaises qualités elle n’a pu résister aux infiltrations des eaux de la colline.
Après de nombreuses réparations elle a atteint le point où il ne fut plus possible d’en faire et devenait dangereuse.
Finalement le 28 mars 1899 elle fut démolie.
Sur la photo à droite, le 1ère mairie/école et les logements des instituteurs. Sur la gauche le presbytère.
Photo 8 : L’église avec l’ancienne mairie et photo 7 : L’église vue du clocher
Photo 10 : Plan de l’église et Photo 9 : Gravure représentant l’église
Photo 12 : Bénédiction de la grosse cloche le 22 juin 1773
Photo 11 : Dessin ou l’on voit les escaliers pour monter au cimetière et l’église (Au-delà du cimetière)
A la fin du XIXe siècle, l’église est en très mauvais état. Cependant, porteuse de nombreux souvenirs, les fidèles tiennent à la garder. Des travaux sont effectués pour tenter de l’assainir, de la consolider.
Quelques travaux effectués dans cette église :1827 : remplacement de la cloche cassée par une plus grosse qui reçu le nom de Louise-Joséphine-Adèle-Henriette. Cette même cloche fut brisée en 1837 à la sonnerie du soir. Elle fut remplacée un peu plus petite qui fut baptisée en 1838.
1838 : souscription pour l’achat d’une autre horloge.
1840 : pose d’un vitrail de couleur dans la chapelle de la vierge.
1841 : réparation des murs extérieurs.
1845 : achat d’une seconde cloche.
1849 : achat d’un harmonium et construction d’une tribune.
1852 : réfection du clocher.
1857 : séparation du cœur par une petite grille.
1858 : séparation de l’autel avec le mur.
Etc…
Dans un rapport du 18 juillet 1890, l’architecte diocésain écrivait : « le comité des édifices diocésains et paroissiaux a émis l’avis qu’un calorifugeage était un moyen insuffisant pour assainir une église. J’ai dès lors été invité à rechercher ce qu’il y aurait à faire pour atteindre le but projeté. Il en résulte d’une inspection minutieuse de l’édifice, fort ancien et construit au pied de la montagne, que ses murs, du côté de l’ouest, sont salpêtrés et même pulvérisés sur un grand nombre de points ; les pierres n’offrant plus de résistance suffisante, on peut craindre à juste titre pour la solidité.
En 1891 constitution d’un comité pour la reconstruction de l’église sous la présidence de M. Pinet.
Le 9 septembre 1893 l’architecte Lucien Roy après avoir visité l’église avec la commission des bâtiments exprima son avis, ainsi qu’il suit :
1. Toute la couverture et la charpente sont à refaire, il conviendrait de remplacer les tuiles par de l’ardoise.
2.Les trois travées de la nef paraissent s’affaisser ; le danger quoique réel n’est pas absolument immédiat ; toutefois la prudence exige qu’une décision soit prise dans le plus bref délai.
Photo 13 : Intérieur de l’ancienne église : l’autel. En dessous, en sculpture, est représenté le Christ entouré de ses apôtres.
Photo 14 : Acte de nomination d’une maitresse catholique à l’école en 1776
Photo 15 : Acte de 1732 concernant le règlement d’un litige avec un vicaire
Photo 16 : Acte de 1731 concernant un don à l’église Sainte Madeleine
Photo 17 : Premier document du registre paroissial de 1588 en latin
Photo 18 : Premier document en français
Photo 19 : dernier acte signé par un curé
Un des premiers actes où nous voyons le curé devenir « officier public »
Photo 19 bis : premier acte
Eglise Sainte Madeleine après 1900
La quatrième église :
C’est l’église actuelle qui a été bâtie à partir de 1904.
L’église constituant alors un danger réel pour les paroissiens, un arrêté préfectoral autorise de la démolir partiellement le 28 mars 1899.
Dans une lettre cosignée de M le Maire et de M le Curé, par le Conseil de Fabrique, un appel à souscription est lancé pour une reconstruction.
Photo 20 : Lettre pour la souscription
Le père Hubert Faivre est nommé dans la paroisse le 31 juillet 1900. Il se met aussitôt à l’ouvrage pour reconstruire l’église.
Il entreprend la levée des fonds pour cette reconstruction.
Pour communiquer avec les paroissiens, il publie un bulletin mensuel. Une souscription est ouverte et dans chaque numéro le nom des donateurs et le total des sommes recueillies sont publiés.
Photo 21 : Le père Hubert Faivre
L’abbé Nassoy, un de ses successeurs, en parlera en ces termes :
« Et chaque mois, le bon curé, aussi dynamique que fort capable, sollicite les uns ou les autres, tantôt ses confrères, tantôt les commerçants ou bien les paroissiens d’été. C’est un excellent prédicateur. Il monte dans les chaires des paroisses voisines, y compris à Paris, à la Madeleine ! Il écrit et fait jouer un mystère de Noël « interprété par plus de 300 fois à Paris ou en province, rien que pour l’année 1901. Il fait des conférences sur la chevalerie, la Divine Comédie, Jeanne d’Arc etc. une séance coûte 80F soit 4 Louis, soit 16 000AF. Tout ceci au profit de son église Et avec cela un brin méfiant ce cher curé, quand après avoir glané, il revenait par le dernier train, ses poches pleines de sous ou de Louis, il se faisait toujours accompagner par son sacristain ou même par la fille de ce dernier, si universellement connue dans le quartier : les « tire-laine » n’avaient qu’à bien se tenir ! »
Le premier bulletin paroissial paru en 1900
Le projet de reconstruction de l’église y est annoncé et relancé.
Pour « attirer la protection de la Sainte Vierge sur cette œuvre importante », on récite le chapelet toute une matinée du dimanche du Rosaire.
Photo 23 : Page du bulletin avec les donateurs
Photo 22 : Premier bulletin paroissial paru en 1900
Une souscription est ouverte. Dans chaque numéro du bulletin paroissial, les noms des donateurs et le total des sommes recueillies seront publiés.
Les différentes étapes de la reconstruction de l’église Sainte Madeleine :
Démolition de l’ancienne église
Le 28 mars 1899 l’ancienne église qui était vétuste, est démolie ne laissant que le clocher et le chœur.
Compte rendu des séances du conseil municipal concernant la démolition.
Photo 24 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 25 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 27 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 26 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 29 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 28 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 31 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 30 Séances du conseil municipal concernant la démolition
Photo 33 : Ce qui reste de l’ancienne église
Photo 32 : Séances du conseil municipal concernant la démolition
Construction de la nouvelle église :
Manifestations organisées par le prêtre pour recueillir des fonds.
En 1901
Photo 35 : Conférence sur Venise
Photo 34 : Solennité musicale
Photo 37 : Solennité musicale
Photo 36 : Concert spirituel de violon
Photo 39 : Vente de charité
Photo 38 : Vente de charité
Photo 40 : Grand concert
Choix de l’emplacement et position
De nombreuses discussions ont eu lieu pour décider de l’emplacement de la nouvelle église.
Le 17 mai 1901, son emplacement est enfin défini.
Le bâtiment sera perpendiculaire à la rue avec portail et clocher donnant sur la place.
Seul petit inconvénient, il rognera un peu le logement de l’institutrice qui sera cependant modifié à peu de frais.
Photo 41 : Position de la nouvelle église par rapport à l’ancienne
Photo 42 : Bulletin paroissial situant l’emplacement
Photo 43 : Invitation à une messe solennelle
Dans une lettre à l’évêque, l’abbé Faivre décrit l’état de la paroisse en mai 1901.
L’église ne peut contenir que 250 personnes. La nef est à ciel ouvert. L’église s’avère trop petite pour une population allant de 1800 habitants en hiver à 2200 en été. Il faut construire une nouvelle église.
Photo 44 : Lettre à l’évêque de Versailles
En 1902
Photo 45 : sermon de charité église Saint Augustin
Photo 46 : Le 7 octobre 1902 à Andilly
Photo 47 : 27 juillet 1902, Messes à Montmorency avec quête au profit de l’église de Franconville
Photo 48 : Le 1er août 1902, un rapport préfectoral annonce officiellement la reconstruction de Sainte Madeleine
Photo 49 : Suite du rapport préfectoral
Photo 50 : Rapport de l’architecte
Photo 51 : La somme des dons recueillis continue à grossir. Au 16 août 1902, elle est de 57 020,75F
En 1903
Photo 52 : La récolte des fonds continue par des festivités Pastorale donnée le 11 janvier 1903
Photo 53 : Théâtre et musique18 janvier 1903
Photo 54 : 26 avril 1903, matinée littéraire et musicale, salle des agriculteurs à Paris 650 places en vente.
Photo 55 : 15 février 1903 Matinée littéraire et artistique.
Adjudication administrative le 1er avril 1903
Le 1er avril 1903, c’est l’adjudication administrative : marché entre l’administration et un particulier dans des conditions de publicité et de concurrence (l’administration achète à celui qui fait le rabais le plus intéressant en respectant le cahier des charges).
Des entreprises franconvilloises sont choisies pour les travaux.
Mr Bombe s’occupera de la menuiserie et de la quincaillerie.
Mr Gohier de la couverture et de la plomberie.
Photo 56 : Adjudication des lots
Les différentes étapes de la reconstruction :
Les décisions de la municipalité :
Photo 57 : Avis favorable du conseil au rapport de l’architecte
Photo 58 : Don pour la reconstruction
Photo 59 : Membres du conseil municipal
Photo 60 : suite des délibérations du conseil municipal sur la reconstruction de l’église
Photo 61 : Dépôt des plans et devis
Photo 62 : Approbation des plans et devis par le conseil municipal
Plan et devis
Photo 63 : Devis pour la reconstruction
Photo 64 : Position de la nouvelle église
Photo 65 : Plan de coté de la nouvelle église
Photo 66 : Plan de face de la nouvelle église
Photo 67 : Plan de l’arrière de la nouvelle église
Photo 68 : Plan de l’intérieur de la nouvelle église
Photo 69 : Mémoire sur la maçonnerie
Photo 70 : Lettre de l’architecte pour le dépôt des dossiers
Pose de la première pierre
Le 14 Juin 1903 c’est enfin la pose de la première pierre en grande pompe. La présence de l’évêque de Versailles, des doyens de Montmorency et Argenteuil, du maire et du Conseil Municipal au grand complet et de nombreuses autres personnalités montre l’importance de cet accomplissement.
Des invitations officielles sont envoyées…
Photo 71 : invitation
…La presse se charge aussi de relayer l’information. Cet article témoigne de l’ambiance politique nationale, hostile aux catholiques et de la formidable détermination des chrétiens à bâtir leur église.
Cette construction n’est pas seulement la volonté des chrétiens franconvillois mais devient un symbole pour toute la région, y compris Paris, de vitalité de la communauté
Photo 72 : Les échos de la presse
Photo 73 : Extrait de La Croix du 17 juin 1903
Photo 74 : Extrait du peuple Français du 19 juin 1903
Le bulletin paroissial de juillet 1903 fait état de la cérémonie et des discours des différentes personnalités
Photo 75 : Le Bulletin paroissial de juillet 1903
Photo 76 : Suite du bulletin paroissial
Photo 77 : Etat de l’église avant démolition
Photo 78 : Cantique de la première pierre
Photo 79 : Texte du parchemin de la première pierre
Photo 80 : Discours prononcé par l’Abbé Jacquemot
En 1904
Photo 81 : Vente de charité 11 et 12 mars 1904
Photo 82 : 19 mars 1904 coupures de presse pour la vente de charité
Photo 83 : 21 et 22 mars 1904 vente de charité à Paris
10 juin 1904 : Invitation à la bénédiction solennelle de la nouvelle Eglise Sainte Madeleine
Photo 84 : Invitation
19 juin 1904
Bénédiction de la 1ére tranche de l’église
Le 19 juin 1904 la bénédiction de la nouvelle église est l'occasion d'une fête mémorable. Il s'agit en fait d'une première moitié de l'édifice accolée à ce qui reste de l'ancienne église. Ainsi le chœur, le trancept, la première travée de la nef et la sacristie sont terminés. Des ornements de valeur sont offerts à l’église : chapes brodées, aube de dentelle, grille de la table de communion, autel pour la chapelle de la Vierge. Parmi ces offrandes, un tapis en petits carrés pour le chœur confectionné par des Franconvilloises et le vitrail de la Vierge aux yeux baissés (ci-dessous). Le tapis se trouve de nos jours dans l'oratoire de l'église Notre-Dame des Noues. Le vitrail est toujours dans le transfert gauche de Sainte-Madeleine.
Photo 85 : bulletin paroissial juin 1904
Le bulletin de juin 1904 fait état des nouveaux bienfaiteurs qui offrent les éléments indispensables à la liturgie.
Photo 86 : bulletin avec le nom des donateurs
Le 19 juin 1904 a lieu la bénédiction de la première tranche de l’église par Mr le Doyen de Montmorency. Voici l’ordre de la cérémonie
Photo 87 : ordre de la cérémonie
M. le curé Faivre prononce un long discours où il laisse percer son affliction quant aux difficultés que connaît alors l’Eglise face à l’Etat. Il explique que le choix du style roman pour la nouvelle église illustre cette situation.
« Le roman convient mieux ce me semble, à l’état actuel de l’Eglise militante. Sévère comme la pénitence, austère comme la douleur, il est peut-être plus humain que le gothique. »
« Tel que vous le voyez ici, avec des voûtes pleinement arrondies, avec les ornements discrets des chapiteaux, il se prête admirablement à l’expression de l’épreuve chrétienne faite de patience, de courage et d’espérance. »
« Quoi qu’il en soit honneur à Lucien Roy, véritable artiste, qui, avec autant d’intelligence que d’habileté, a su concevoir cet édifice, de telle sorte qu’il réponde d’une part à sa noble mission et qu’il symbolise d’autre part l’état de l’Eglise de Dieu dans les temps présents ! »
Etat des comptes
Ce sermon lui vaut de nombreux dons, l’état des sommes recueillies passe alors de 83 368 Fr à 85 116,70F. La somme totale est réunie !
Un banquet est donné après l’office dont voici le menu superbement ornementé.
Photo 88 : menu du banquet lors de la pose de la première pierre
Le bulletin paroissial de juillet 1904 relate l’évènement.
Photo 89 bulletin paroissial juillet 1904
Extrait de La Croix de Paris, 21 juin 1904
Photo 90 : Extrait de La Croix
28 juillet 1904
Invitation manuscrite du curé par le maire à la distribution des prix des écoles laïques.
Ce petit mot montre la volonté de certains citoyens franconvillois de voir s’installer la Séparation de l’Eglise et de l’Etat et donc d’écarter le Curé de la vie laïque de la commune. Elle montre également la ténacité du maire qui tient à préserver une entente cordiale.
« Transcription » du manuscrit :
Franconville le 28 juillet 1904
Monsieur le Curé
Je suis allé mardi dernier au presbytère dans l’espoir de vous rencontrer, d’abord pour vous remercier de l’offrande que vous avez bien voulu faire pour les prix de la fête et vous inviter à la distribution des prix qui doit avoir lieu dimanche prochain.
Malgré les protestations qui sont faites contre la présence du Curé en cette fête de l’enfance et les menaces proférées à ce sujet, je prendrai sous ma responsabilité ce qui pourrait arriver de désagréable
Veuillez agréer, Monsieur le Curé, l’assurance de mes meilleurs sentiments
Le Maire
T Lucas
Portrait de M. Lucas
Photo 91 : Portrait de M. Lucas
En 1905
En 1905 on détruit ce qui reste de l'ancien édifice. Seuls subsistent le maître autel, le vitrail du chœur, les fonds baptismaux et les cloches qui ont été déposées provisoirement.
L'abbé Eugène Delle succède à l’abbé Faivre. Les travaux reprennent en 1912. En hommage, l'abbé Delle fait représenter Saint Hubert à l’effigie de son prédécesseur dans un vitrail à droite de la nef. Mais la grande guerre va à nouveau tout arrêter en 1914. Le curé de Franconville s'occupe aussi de la paroisse du Plessis-Bouchard dont le prêtre est mobilisé. Pendant toute la guerre l'église reste en chantier, on se contente d'un local exigu, sans portail, sans clocher et sans sonnerie. En 1915 une souscription est ouverte pour que les noms des soldats morts au champ d'honneur soient gravés sur une plaque de marbre. L'abbé Teissandier succède à l'abbé Delle. Il prend possession du presbytère avec son vicaire en 1938, le presbytère est encore en service.
L’abbé Faivre organise de nombreuses séances sur le thème de l’église et de la chevalerie à Asnières, Franconville, Argenteuil.
Photo 92 : Conférence sur la chevalerie
Les articles de presse élogieux en font état.
Photo 93 : Extrait de la petite revue d’Argenteuil février 1905
Photo 94 : 15 janvier 1905 Extrait de la Revue de la Ligue de l’enseignement de Versailles.
Photo 95 : Extrait du bulletin paroissial
Une contribution très démocratique et équitable est lancée pour la réalisation d’un tapis pour le chœur de l’église.
Photo 96 : Offre du tapis
Les travaux de reconstruction
Les travaux reprennent en 1912 et sont interrompus par la guerre, ils reprennent lentement et enfin elle sera terminée mais n’aura pas de clocher
Photo 97 : Pose de la toiture
Photo 98 : L’église sans son clocher
Photo 99 : devant de l’église
Eglise terminée sans clocher ; à droite, ancienne école des filles de1849
Photo 100 : Eglise terminée
Photo 101 : coupure de journal
1908
Coupure de journal comportant les adieux déchirants du Père Faivre.
Description de l’église
Description architecturale
Édifice orienté au Sud-Est, construite selon un plan longitudinal, divisé en une nef principale et deux bas-côtés, terminé par un chevet polygonal.
Tour-clocher intégrée à l'édifice, flanquant la façade antérieure et coiffée d'une flèche.
Façade principale desservie par une volée d'escaliers, percée d'un portail pourvu d'un tympan en plein-cintre vide et flanquée de deux contreforts.
Trois baies en plein-cintres ornant le centre de la façade, intégrées sous un arc en plein-cintre. Pignon de forme triangulaire agrémenté d'une horloge.
Tour-clocher flanquant le mur Est de la façade, percée de petites ouvertures superposées, et en partie supérieure deux plus grandes ouvertures en plein-cintre. Toit en bâtière couronné d'un épi de faîtage en forme de coq.
Édifice bâti en pierre.
Epoque et styles
XXème
Néo-roman
Photo 102 : Plafond intérieur de l’église
Photo 103 : Vue des chapiteaux
Photo 104 : Chapiteaux
« Tel que vous le voyez ici, avec des voûtes pleinement arrondies, avec les ornements discrets des chapiteaux, il se prête admirablement à l’expression de l’épreuve chrétienne faite de patience, de courage et d’espérance ».
« Quoi qu’il en soit l’honneur à Lucien Roy, véritable artiste, qui, avec autant d’intelligence que d’habileté, a su concevoir cet édifice, de telle sorte qu’il réponde d’une part à sa noble mission et qu’il symbolise d’autre part l’état de l’Eglise de Dieu dans les temps présents ! ».
Principales étapes de construction
La pose de la première pierre de l'église a lieu le 14 juin 1903. Le 19 juin 1904, l'église est bénite. Cependant, seule la première moitié de l'édifice est construite.
En 1905, les restes de l'ancien édifice sont détruits et les travaux reprennent en 1912. Le Premier Conflit Mondial interrompt les travaux une nouvelle fois.
L'église ne sera achevée qu'en 1955 par l'édification de sa tour-clocher et sa nouvelle cloche.
En 1963 la grande verrière à la gloire de Notre-Dame est réalisée.
En 1964, le toit de la tour-clocher est couronné d'un épi de faîtage.
Histoire et dates importantes
Cette église s'élèverait à l'emplacement d’une église datant du XVe siècle qui menaçait ruine.
Au début du XIXe siècle, le culte est rétabli dans l'église, mais celle-ci est dans un mauvais état de conservation. La commune prend alors en charge les réparations.
En 1814, lors de l'occupation de la ville par les troupes étrangères, un magasin de ravitaillement est installé le long de l'église et dans le cimetière, qui est alors abandonné et déplacé. Le nouveau cimetière est béni en 1813.
En 1852, la tour-clocher est refaite. Cependant, la charge est trop lourde et les assises ne supportent pas le poids.
En 1875, un maître autel est offert à l'église par une famille de paroissiens, tout comme un vitrail représentant Sainte-Madeleine en 1886.
A la fin du XIXe siècle, l'église est dans un piteux état et un Comité pour la reconstruction de l'église est créé. Certaines consolidations sont réalisées, mais des conflits internes mènent à l'autorisation de la démolition de l'église par le préfet en 1899.
Dès 1900, la décision de reconstruire une église est prise et menée de manière déterminée par l'abbé Faivre. Le projet retenu sera celui de Lucien Roy, architecte du Diocèse de Versailles.
Une souscription est menée par le curé, l'abbé et les paroissiens.
La première pierre est posée en 1903.
Intérieur de l’église
l’Autel
"Le renouveau liturgique et la disposition des églises" est un texte élaboré par la Commission Episcopale de Liturgie le 20 juillet 1965. C’est un document d’aide à la compréhension des préconisations de la Constitution sur la sainte Liturgie.
‑ L’autel sera érigé de façon à permettre la célébration face au peuple. L’Instruction ne se contente pas de permettre l’adaptation de l’autel en vue de la célébration face au peuple, elle déclare explicitement qu’il est préférable (praestnt) de le construire séparé du mur, afin de faciliter une telle célébration. Et pour lever l’obstacle posé par le décret de la Sacrée Congrégation des rites en date du 1er juin 1957, elle permet (licet) d’adapter l’autel à cette célébration, même si on doit y placer un tabernacle, "petit sans doute, mais convenable" (art. 95).
Si le prêtre doit pouvoir célébrer face au peuple, il n’est pas indispensable qu’il le fasse tous les jours. Quand il célèbre, en semaine, sans assemblée il peut légitimement souhaiter célébrer sans avoir sous les yeux une nef vide. Aussi convient-il de prévoir des deux côtés de l’autel un marchepied assez vaste pour qu’on puisse célébrer dans les deux positions
Les dimensions de l’autel. Les dimensions de l’autel doivent être déterminées d’un point de vue fonctionnel et non en référence aux dimensions qui ont eu cours depuis le XVIe siècle.
Jusqu’à ces dernières années un autel était conçu comme un volume sacré qui devait, à lui seul, meubler le sanctuaire.
Photo 105 : Nouvel autel
L’église Sainte-Madeleine a, suite la Commission Episcopale de Liturgie le 20 juillet 1965, adapté le cœur pour créer un autel auxiliaire, afin que l’officiant soit face aux fidèles, la sainte réserve restant dans l’autel principal. Création de cet autel et de la célébration face au peuple. Nous pouvons considérer que cela fut fait entre juin 1967 et juin 1968, en effet la nouvelle église étant construite avec la célébration des offices face au peuple, Sainte –Madeleine a dû s’y adapter.
Il a été conservé le maitre autel de l’ancienne église offert par la famille Baudoin en 1886/1875 ?
Photo 106 : ancien maitre autel
L’ambon
« Il convient d’avoir pour la proclamation des lectures sacrées un ambon ou des ambons disposés de telle sorte que le ministre puisse être bien vu et entendu par les fidèles (Instr. Inter OEcumenici, n° 96).
Il n’est pas convenable de proclamer la Parole de Dieu en n’importe quel endroit du sanctuaire. Il convient par respect pour la Parole de Dieu que le lieu de cette Parole soit bien marqué, et reste visible même en dehors de la célébration. Le texte de l’Instruction marque une préférence pour l’ambon unique, assez élevé et sonorisé. C’est là qu’on proclamera les " lectures sacrées " (Ritus n° 41, 42, 44, 45, 46). C’est là qu’on donne l’homélie (ibid. 50). C’est là aussi que le célébrant peut diriger la prière universelle (ibid. 51).
S’il y a "des ambons «, il convient de distinguer l’ambon principal, réservé à la proclamation de la Parole de Dieu, et un ambon ou plutôt un pupitre, moins important, pour les commentaires, les annonces, la direction des chants, etc.
Photo 107 : Ambon droit
Photo 108 : Ambon gauche
Les deux pupitres sont dus à la collaboration de la ville et du bénévolat d’un paroissien. La fourniture et l’ébauche du bois sont dues à la ville, les sculptures à Mr Millet en février 2009,
Photo 109 : Nom du sculpteur des pupitres
Photo 110 : Détail de la sculpture
Dans le pied du plateau de lecture est sculpté le donateur du bois et le nom du réalisateur de cet œuvre.
Photo 111 : Sculpture du pied gauche Fleur de lys avec étamines
Photo 112 : Pied droit lyrique
La sainte Réserve
" La sainte Eucharistie sera conservée dans un tabernacle solide et inviolable, placé au milieu de l’autel majeur ou d’un autel mineur, mais qui surpasse vraiment tous les autres. Selon les coutumes légitimes et dans des cas particuliers que doit approuver l’Ordinaire du lieu. Elle pourra aussi être placée dans un autre lieu de l’église. Très noble et bien décoré. Il est permis de célébrer la messe face au peuple, même s’il y a sur l’autel un tabernacle, petit sans doute, mais convenable " (Instruction, art. 95). Celle de Sainte-Madeleine restera à sa place, sur l’autel principal.
Photo 113 : La sainte réserve
Le Chœur
Le chœur avant la rénovation avec l’ancien autel, les chaises et le ban de communion.
Photo 114 : Chœur avant rénovation
L’ancien chœur avec le prêchoir
Photo 115 : Chœur suite
Le chœur en 2020
Photo 116 : Le Chœur actuellement
La chapelle de la vierge
Photo 117 : Chapelle de la vierge
La tribune
Photo 118 : La tribune
Les fonds baptismaux
Photo 119 : Les fonds baptismaux
L’orgue
Photo 120 : L’orgue
Les plaques
Aux bienfaiteurs de l’église
Photo 121 : bienfaiteurs
Aux soldats morts pendant la guerre 14/18 : En 1915 une souscription est ouverte pour que les noms des soldats morts au champ d'honneur soient gravés sur une plaque de marbre.
Photo 122 : Aux soldats morts
La plaque commémorant le centenaire
Photo 123 : plaque du centenaire
Le confessionnal
Photo 124 : Le confessionnal
L’orgue de la tribune pour les répétitions
Photo 124 bis : orgue pour répétition
La charpente
Photo 125 : La charpente
Photo 126 : La charpente suite
Photo 127 : Les combles
Photo 128 : L’accès aux combles
Le presbytère
Le nouveau presbytère dont le permis de construire est de 1938.
Photo 129 : Permis de construire
Il est implanté sur le terrain paroissial.
Photo 130 : Implantation
Plan du presbytère.
Photo 131 : Plan de la façade
Photo 132 : plan de l’intérieur
Lors de la rénovation, il a été créé des marches en plus
Photo 133 : Extérieur
Bail du presbytère accordé par la ville
Photo 134 : Bail du presbytère
Le clocher provisoire
La nouvelle église de Franconville est achevée vers 1910. Par manque de financement, le clocher n'a pas été construit. Une pétition signée par 1100 personnes réclama la construction de cette seconde partie et l'installation d'un clocher provisoire en charpente. En décembre 1911, les devis sont acceptés et c'est par le clocher provisoire que l'on commença. Il fut terminé au printemps 1912.
Photo 135 : Installation clocher
Photo 136 : Installation clocher suite
Les cloches sont montées sur une armature en bois derrière l’église, à la construction de la salle Sainte Madeleine, elles seront déplacées dans le recoin de la sacristie. Elles sont actionnées par le bedeau.
Le dernier à sonner les cloches fut M. Bonnard
Photo 137 : Le clocher provisoire
Photo 138 : Implantation
Le nouveau clocher
Le clocher actuel est construit en 1955, il achève enfin l'église Sainte-Madeleine. Une cloche de 450 kg, nommée Marguerite est offerte à la paroisse par Madame Gentil. Le 26 juin 1955 l'évêque de Versailles, Mgr Renard, inaugure le nouveau clocher et fête les noces d'or du curé Teissandier honoré du titre de Chanoine. En juin 1961, les paroissiens fêtent le départ en retraite de leur curé qui célèbre sa dernière messe au 64 du Boulevard Maurice-Berteaux, sur le terrain paroissial.
La nouvelle église de Franconville est achevée vers 1910. Par manque de financement, le clocher n'a pas été construit. Une pétition signée par 1 100 personnes réclama la construction de cette seconde partie et l'installation d'un clocher provisoire en charpente. En décembre 1911, les devis sont acceptés et c'est par le clocher provisoire que l'on commença. Il fut terminé au printemps 1912.
L'église avec son nouveau presbytère construit et habité à partir du 31 juillet 1938
Photo 139 : Décision du conseil municipal
Les cloches
Elles sont au nombre de trois, deux sur la vue de dessous et la dernière au-dessus de la cloche de gauche.
Photo 140 : Les cloches
Photo 141 : Détail d’une cloche
Photo 142 : Détail grosse cloche
La cloche Marguerite
Photo 143 : La cloche Marguerite
Photo 144 : La cloche Marguerite suite
26 juin 1955, inauguration du nouveau clocher, en présence de l’évêque Mgr Renard.
Une nouvelle cloche de 450 kg, nommée Marguerite, est offerte à la paroisse par sa marraine Mme Marguerite Gentil.
Photo 145 : Baptème de la cloche Marguerite
Photo 146 : L’horloge
L’horloge
Photo 147 : Le moteur de l’horloge
Le moteur de l’horloge : En 1962, le mécanisme était à rouage et un spécialiste était obligé de la régler.
Le père Nassoy profitera de cette occasion pour refaire l’installation électrique qui sera confiée à l’entreprise « Sige Cassoly » de Franconville.
Il sera refait le câblage de l’installation avec du câble adapté à l’installation. Une armoire avec les protections et les commandes remplacera le tableau vétuste.
Il ne fut pas aisé de remplacer les luminaires suspendus par du matériel fort éclairage fixé sur le coté des voutes, à cette occasion, il fut fait appel aux échelles de pompiers (les nacelles et autres moyens n’existaient pas).
Photo 148 : Société Cassoly
Noël 1964, le coq est sur le clocher et le curé considère son église enfin terminée !
Photo 149 : Le coq
Photo 150 : Le clocher avec le coq
Sources : ADVO (registres paroissiaux),Archives Municipales,Archives paroissiales,Franconville La Garenne par Henri Mataigne,Livre en passant par Franconville,Internet,Collection cartes postales et photographies Ywan Kutelmach.