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Suite à une dénonciation pour « communisme », il a été (selon les sources) interpelé et arrêté le 2 septembre 1941 avec deux camarades, Albert Gokelaere et Lucien Clément, par la police française à Montigny-lès-Cormeilles. Il fut incarcéré, puis fusillé comme otage au Mont Valérien (commune de Suresnes) avec ses deux camarades, le 16 septembre à la suite des agressions des 6, 10 et 11 septembre 1941 contre les armées allemandes commises par des militants clandestins communistes.

Les autorités d’occupation décidèrent de fusiller en représailles dix otages le 16 septembre 1941 au Mont Valérien : René Joly quarante et un ans, fut passé par les armes en compagnie de Lucien Clément, vingt neuf ans, Lucien Matheron vingt et un ans, Albert Gokelaere vingt-six ans, Jules Bonnin vingt-quatre ans, David Liberman dix-neuf ans, Chil Opal cinquante ans, Isaïe Bernheim soixante-douze ans, Henri Bekerman vingt et un ans et Léon Lucien Blum soixante-deux ans.

Le lendemain, le quotidien Le Matin publiait un «Avis» avec les noms, accompagnés d’un texte du journal collaborationniste qui relevait que parmi les dix hommes qualifiés de « communistes » il y avait « cinq Juifs ». Un appel à la délation était lancé : « Tout Français, digne de ce nom, doit donc aider la justice à faire la lumière dans ces affaires et dénoncer les criminels. Les Français se le doivent à eux-mêmes, ils le doivent à leur famille. »

Le 19 septembre l’Humanité clandestine titrait : « Honte au général assassin Von Stülpnagel qui a fait fusiller à nouveau dix otages parmi lesquels trois jeunes de dix-neuf et vingt et un ans et un vieillard de soixante-douze ans. » Les dix noms étaient suivis d’une phrase vengeresse : « Le sang de ces martyrs, victimes des cannibales fascistes, crie Vengeance ! Et le jour viendra où l’ennemi Von Stülpnagel devra payer. »

Le corps de René Joly fut restitué à sa famille le 10 janvier 1948 et son inhumation eut lieu dans le carré militaire du cimetière de Franconville. Son nom figure sur une plaque commémorative du cimetière et le conseil municipal donna son nom à une rue de la ville.

En 1799, cette ruelle s’appelait la « Ruelle de Jean Blond », elle s’appelait primitivement Jean LEBLOND du nom d’un propriétaire riverain, puis Joanne BLOND, puis ruelle des Geuneblons et même des Anes Blonds. Cette altération des noms due à la tradition orale était commune à cette époque.

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Remarques : En septembre 1799, afin de protéger les vignes, il est décidé la nuit, de fermer à chaque extrémité par des planches la rue Jean Blond. (H. Mataigne).

Le 1er juillet 1939, raccordée au réseau éléctrique.

Le baron Jacques Félix Emmanuel Hamelin, né à Honfleur (Calvados) le 13 octobre 1768 et mort à Paris le 23 avril 1839, est un contre-amiral français. Il se retira à Franconville en 1815, où il demeurait dans une vaste propriété à l’Est de la rue du Plessis. Il est nommé Baron de l’Empire en 1811 par l'Empereur. Il commande l’escadre de Brest de 1813 à 1814. Grand officier de la Légion d’Honneur en 1820. Conseiller Municipal de Franconville en 1831. Son nom figure sur le côté Nord de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.

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A Franconville, il aménage une propriété en 1815, longeant la route vers Pontoise, située entre les rues du Plessis Bouchard et la rue du Centre, limitée au nord par le boulevard Toussaint Lucas. Elle est traversée par un cours d’eau, aménagée avec pièces d’eau où circulent des conques. Des pavillons ainsi que des décorations florales sont d’inspirations chinoises, peut être pour lui rappeler ses lointains voyages en Orient.
Au début du XXème siècle, cette propriété sera morcelée. Le ru existe toujours mais il est canalisé. C’est l’emplacement actuel des rues Hamelin et Henri. Il sera conseillé municipal de la commune en 1831.Il décède en 1839 à l’âge de 71 ans.
Rue créée dans l’ancienne propriété Hamelin.

Fils d'un général d'Empire, il est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, son hugo ND Pariscorps sera déposé au Panthéon. Poète, dramaturge et prosateur chef de file du romantisme français, il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française. Les années 1830-1840, consacrent sa gloire. Il publie un roman historique « Notre-Dame de Paris » et plusieurs pièces de théâtre.

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La mort de sa fille Léopoldine en 1843 le troubla profondément.
C'est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l'Histoire du XIXe siècle. Il a eu le courage d'abandonner une existence confortable et une situation acquise, pour l'exil, au nom de la résistance au régime de Napoléon III. Père de France et Sénateur sous Louis Philippe, député en 1848. Il soutient la commune de Paris en 1871.
Remarque :
Seul homme célèbre à avoir eu une avenue à Paris à son nom de son vivant.

Philosophe et homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire, principale figure du socialisme français durant les années 1880-1914. Il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

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jaures humaniteDéputé de Carmaux, auteur de l’histoire socialiste de la révolution française en 1908. Il défend le Capitaine Dreyfus. Il fonde en 1904 le Journal « L’Humanité » et en 1905 le Parti Socialiste unifié. Pacifiste, il est assassiné le 31 juillet 1914 au « Café du Croissant » par Raoul Villain, un membre de « la Ligue des Jeunes Amis de l’Alsace-Lorraine », jugé et acquitté en 1919, exilé en Espagne, il est assassiné par des républicains espagnols. Jean Jaurès est enterré au Panthéon.

Philippe François Marie, comte de Hautecloque, né le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard (Somme), mort le 28 novembre 1947 près de Colomb-Béchar (Département de la Saoura, Algérie française).

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Remarques : Maréchal de France. L’un des premiers officiers à avoir rejoint le Général de leclerc timbreGaulle en 1940 et qui libéra Paris le 24 août 1944. Se distingua au Tchad, en Libye et Tunisie (1940-1943). Débarque avec la deuxième DB en Normandie avec les alliés en Juin 1944. Il reçoit avec Rol TANGUY chef des FFI la reddition du gouverneur allemand de Paris VON CHOLTITZ. Continuant son épopée, il libère Strasbourg et entre à Berchtesgaden le « Nid d’Aigle » de Hitler le 4 mai 1945.

Le 10 octobre 1957, la Société des briques, tuiles et céramiques de Franconville s'y installe sur un terrain de 123 000 m2.

Anciennement Grand route élargie en mars 1836 à au moins 10 mètres. Puis, route nationale, de mai 1873 à 1983. Eclairée par six lanternes suspendues, achetées d'occasion. Toujours inondée en partie basse, au bas de la côte Saint-Marc. En juillet 1895, plantée d'arbres entre l'église et Sannois (H. Mataigne). En 1904, abattage des grands arbres qui bordaient la route vers Saint-Marc et remplacement par des tilleuls (H. Mataigne). En 1913, réfection du pavage et aménagement des trottoirs (H. Mataigne). Sur un plan de 1933, la rue du Gal Leclerc est intitulée rue de Paris et à partir de l'angle de la rue des Onze Arpents, en direction de Pontoise, route nationale 14 de Paris au Havre. Inaugurée le 3 Octobre 1948. Modifiée le 21 Août 1948 pour conserver le nom de rue de Paris à la portion de l’église à la limite de Sannois, afin de garder la notion de « en direction vers Paris ».

Le 11 septembre 1958, une maison vétuste de deux étages s'écroule sur la chaussée. Aucune victime, seuls M. et Me Froissa se sont trouvés bloqués à l'étage. C'est le point de départ de la rénovation du centre du vieux bourg.