bandeau site aeppf 25 11 2019

18 - Le Rocher

Alb RocherBtn retour

 

C'était, dans le genre de la cascade d'Esope,

de gros blocs de pierre d'où jaillissait une eau limpide

qui allait se perdre dans la petite rivière qui entourait l'île.

9 - Mirabeau
La colonne était érigée à la gloire du marquis de
Mirabeau.


Alb Mirabeau vignette
Le monument se composait d'une colonne tronquée au fût cannelé, supportant un buste du marquis et reposant sur un piédestal carré sur lequel était inscrit simplement "A mon maître".


Ces trois mots dans leur concision montraient toute l'admiration, tout le culte que le comte d'Albon professait pour le marquis de Mirabeau.

5 -Le monument à "Guillaume Tell"

Alb G Tell vignetteTout à fait sur le sommet de la colline et presque en son milieu, sur un monceau de pierres simulant une ruine, s'élevait un long mât, couronné d'un chapeau semblable à celui de Guillaume Tell.
Ce monument, visible de loin, symbolisait la Liberté.
Il n'est pas douteux que l'emplacement en avait été choisi avec soin par le comte d'Albon, qui voulait manifester ainsi avec éclat l'esprit de liberté dont il était épris. C'est le premier arbre de la Liberté qui ait été dressé avant la Révolution.
Alciat donne le bonnet (pileus) comme emblème de la Liberté. C'était celui dont on coiffait les esclaves affranchis pour cacher leur tête rasée et qui est devenu le Bonnet rouge de la Révolution. On voit donc que le comte d'Albon était dans la tradition d'Alciat en perchant le chapeau de Guillaume Tell en haut de son mât de la Liberté. Il est curieux de constater que Le Prieur, qui n'omet par ailleurs de citer aucune des inscriptions qui abondaient dans ces jardins, passe sous silence celles qui accompagnaient ce monument à Guillaume Tell. Les trouvait-il trop hardies ? Dulaure comble cette omission. Il dit qu'on y lisait deux inscriptions :
La première, adressée à Guillaume Tell, restaurateur de la liberté helvétique, était ainsi conçue :
Helvetico liberatori Guillermo Tell - anno 1782
La seconde portait :
A la liberté. Camille d'Albon - 1782
Sur la cime du coteau, du haut de ce plateau, on jouissait et on jouit encore d'une vue admirable, non seulement sur le village de Franconville étendu à ses pieds, mais sur toute la vallée de Montmorency jusqu'aux coteaux de Saint Leu.


19 - Le kiosque chinois et la Glacière

Alb Kiosque chinois vignette
Sur un escarpement au sommet duquel on arrivait par des contours multipliés à la manière d’un labyrinthe, s’élevait un kiosque chinois. Du haut de ce belvédère, une belle vue s’étendait sur toute la vallée.
Au-dessous de ce Kiosque était une glacière assez profonde, appelée ainsi par son eau très froide. Il avait été construit pour répondre au goût du jour, et peut être pour concurrencer celui de Monsieur de La Crosniere à l’autre extrémité du village dans son parc dessiné par Le Notre.

11 - Le tombeau d'Haller

AA carte base vignetteCe monument, d'une grande simplicité, n'était composé que d'une grosse motte de terre, recouverte de gazon et entourée de cyprès sur laquelle était déposée une urne.

Haller était un célèbre médecin et un remarquable physiologiste né et mort à Berne où le comte d'Albon avait fait sa connaissance.

Il s'était lié d'amitié avec lui.

14 - Le chalet suisse

Alb chalet suisse carteFormant un tout petit village, le chalet comptait une dizaine de maisons construites en bois et couvertes de chaume, disposées sans aucune symétrie et séparées les unes des autres par des jardins.

Le comte d'Albon s'était réservé pour lui-même une de ces maisonnettes dans laquelle il se retirait fréquemment pour composer certains ouvrages comme son "Eloge de Court de Gébelin".

Une autre des maisonnettes était réservée à la comtesse d'Albon et une dernière servait de salle à manger ornée à l'intérieur de bustes antiques placés sur des cippes.